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Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 23 Jan 2011 - 7:48
1932 Robert Opron Designer de "Sa Majesté" la SM
[Robert Opron : né le 22 février 1932, est un designer automobile qui a dessiné depuis 1950 plusieurs dizaines de voitures, dont quelques chef d'oeuvre (et quelques bouses). Il fait huit années à l'École des Beaux-Arts, des études d'architecture, de peinture et de sculpture. Sa carrière automobile commence chez Simca, ou il dessine le prototype Fulgur, la chambord présidentielle et ses dessins serviront de base pour la 1100. Puis il part chez Citroën où il remplace Flaminio Bertoni. Il fait un restylage de la DS, puis dessine la M35, l'Ami 8, la SM, la GS et la CX. En 1974, Peugeot rachète Citroën et impose que les voitures citroën utilisent des pièces peugeot. Opron, ne souhaitant pas dessiner des 104, décide de partir chez Renault. Puis il partira chez Alfa Roméo où il dessine la SZ. Puis il termina par être consultant chez Ligier jusqu'en 2000. Durant sa carrière, il s'est rendu compte que pour améliorer le Cx d'une voiture, il faut que ses phares soit sous une surface lisse, Cette idée instaurée par Bertoni sur la DS, a été pris par tout les constructeurs.]
I - ENTRETIEN : Robert Opron parle de ses relations avec Flaminio Bertoni, célèbre créateur de la DS.
[Flaminio Bertoni : C'est des mains de ce sculpteur, promu Chevalier des arts et des lettres par André Malraux, que naquirent ces carrosseries présentes dans nos esprits. Flaminio Bertoni est embauché aux usines d'André Citroën en 1932, où il prend rapidement la direction du service du "Style" de la grande marque automobile, qu'il gardera jusqu'à sa mort en 1964. La grande manifestation du génie de Bertoni a lieu au début du printemps 1933, quand il en sculpte la carrosserie du projet "V". Du "dessin plan", il vient d'inventer le maquettage volumique en trois dimensions. Sa création provoque l'enthousiasme d'André Citroën.]
"Important groupe industriel recherche créateur de forme ayant démontré ses aptitudes à la création. Écrire au journal qui transmettra."
Cite : ...[1962. Geneviève Opron-Mercier, épouse de Robert Opron, lit dans la presse cette annonce mystérieuse, Elle passe l’annonce à son mari et tout deux sont excités car ils soupçonnent que l’annonce émane de Citroën, une entreprise ou tout styliste, à cette époque, souhaitait travailler.
"Evidemment j’ai écrit avec quelques copains et nous avons été convoqués au quai André Citroën. C’était une fin de matinée, je me souviens très bien, nous avons présenté nos dossiers et le chef du personnel tenait à ce que je voie Bertoni le jour même. Il était en essais sur les pistes de La Ferté. J’ai donc eu rendez-vous à 16 heures, la même journée. Je me suis présenté un petit peu en avance au gardien de la Rue du Théâtre. C’était un environnement noir et crasseux. Il y avait un petit gourbi et, derrière, un local avec une table bancale et deux vieilles chaises, c’est la vérité ! On m’a demandé d’attendre là. Vers 16 heures une vieille Deuche est arrivée et j’ai vu en sortir un type trempé de sueur et habillé d’un long short, c’était Bertoni ! Il m’a demandé ce que je venais faire ici, je lui ai expliqué que j’avais répondu à une annonce. Il semblait au courant. Il m’a alors demandé ce que je savais faire, j’ai ouvert mon dossier avec mes dessins de voitures Simca. Il les a foutus à terre et les a regardés avec sa canne et m’a dit qu’ils ne valaient rien du tout. Il a alors donné un violent coup de canne sur le dossier, éparpillant mes dessins sur le sol ! Je n’étais pas du tout d’accord avec ses manières, je le lui ai dit et il s’est mis à ramasser mes dessins et en souriant me dit : vous m’intéressez. Je lui ai répondu que lui ne m’intéressait pas ! Au revoir. Je suis parti. Près de trois semaines se passent lorsque je reçois une lettre d’embauche chez Citroën. Je m’étais expliqué avec Bertoni. Il l’avait fait exprès pour juger mon comportement. Un jeu dangereux, lui ai-je dit. C’était un type très froid, mais en fait un type généreux et bon sous un aspect bourru. Lorsqu’il est mort début 1964, j’ai ressenti un sentiment de profonde injustice parce que c’était probablement l’un des plus grands créateurs au monde et jamais personne n’a pu faire un livre sur ses oeuvres à la hauteur de son talent."
La presque mythique appellation qu’est le Bureau d’ Etudes pour les ingénieurs, forme un contraste aigu avec l’état du bâtiment de la Rue du Théâtre où se situe le coeur innovateur de la majeure partie de Citroën. En 1962, il s’agit d’un bâtiment entièrement rempli, sale et négligé avec des boxes provisoires où des hommes travaillent sur de vieilles planches à dessin et sous un mauvais éclairage. En outre, c’est exigu. Robert Opron devra préparer le déménagement effectué vers les locaux ultra modernes de Vélizy en 1968. Au cours des trois premiers mois, il est affecté à la division "Méthodes" du Bureau d’Etudes, une approche efficace, en sa qualité de collaborateur nouvellement recruté, pour apprendre à travailler avec des collègues et apprendre la véritable qualité des nouveaux collaborateurs. Durant cette période, Robert Opron ne vit pas une seule fois Bertoni. Ensuite, il devint son assistant, au sein d’une petite équipe composée de Latté, Dargent et de quelques artisans. Bertoni lui donne pour mission de développer une version break de l’Ami 6. Bien qu’il s’acquitte correctement de la tâche et que le résultat reste entièrement dans le style de l’Ami 6, il racontera par la suite ne pas véritablement apprécier le dessin de l’Ami 6. "L’Ami 6 est trop baroque. En fait c’est un style typiquement Bertoni. J’aime sa Déesse et la Traction, mais les lignes de l’Ami 6 sont trop compliquées."
Un jour nous devions visiter une exposition à Paris. Bertoni conduisait et au feu rouge on s’est arrêtés, une Déesse s’est arrêtée à côté de nous et dedans il y avait une dame qui a abaissé la vitre pour demander à Bertoni qui était de son côté son chemin pour aller à un endroit à côté d’ici, une femme superbe avec un beau chapeau et Bertoni semblait très impressionné. Dans ce cas là Bertoni devenait tout sucre, tout miel et tout sourire… et il lui a parlé et il lui a dit... Nous sommes partis chacun de son côté. Après j’ai dit à Bertoni que je pensais que cette belle dame ne saurait jamais qu’elle avait demandé son chemin au créateur de sa propre voiture. Bertoni ne réagit pas et se borna à rire. Mais il s’agissait d’un instant rare car il était capable de colères extraordinaires, de se mettre à hurler, insulter, et tout casser…
C’est un grand personnage qui a un talent extraordinaire, sculpteur, architecte, un très grand technicien. Il a une très grande fierté et paradoxalement c’est une nature chaleureuse mais très cachée. Il n’hésite pas par exemple à distribuer sa paie de fin d’année à ses cinq meilleurs modeleurs. C’est une oeuvre très ambiguë, à multiple facettes. Il était très attentif. J’aime ses sculptures qui sont évidemment très académiques mais je n’aime pas ses dessins. Il n’aimait pas Le Corbusier et l’art moderne. J’ai visité une fois en compagnie de Bertoni le Musée d’Art Décoratif où sont également conservés desmodèles d’automobiles je lui ai montré les fers à repasser exposés et je lui ai dit que maintenant il était utile de donner beaucoup de force à la forme. Cette période est passée. Nous utilisons de nombreux tissus et matériaux synthétiques, lesquels ne pèsent pratiquement rien, sont légers et spacieux. Ils laissent passer l’humidité et la transpiration et sont chauds. Nous ne sommes plus à l’ère des fers à repasser et des modèles tels que votre Traction. Bertoni est devenu extrêmement méchant lorsque je le lui ai dit !
Bertoni avait mis au point une manière tout à fait particulière de travailler : la sculpture directe et ce qui est très rare directe en plâtre ce en grandeur nature. Il travaillait comme un véritable sculpteur en vraie grandeur en recherchant les défauts dans la lumière et l’ombre afin d’entrevoir l’aspect dynamique sans un important cahier des charges. Bertoni travaillait en outre sur des petits modèles avec de la plastiline. Ce matériau présente l’avantage de rester longtemps moelleux. Par la suite j’ai recouru au plâtre parce qu’il est rapide d’emploi Bertoni trouvait que la forme d’une carrosserie est plus importante que la technique. La technique de la motorisation, la suspension et ainsi de suite doit s’adapter à la forme donnée. Je n’étais pas d’accord avec cela mais Bertoni était un sculpteur tout au fond de lui-même et c’est pourquoi je le comprend. Mais cela témoigne qu’il se produisait une certaine animosité et irritation entre les techniciens et Bertoni.
M. Murattet n’a jamais parlé en ma présence de la création de la 2CV : Bertoni voulait une carrosserie plus traditionnelle. Pierre Boulanger voulait une voiture uniquement pour la technique, aucun styliste ne devait travailler dessus. Elle devait être aussi bon marché que possible. Bertoni avait peu d’affinités avec la 2CV, il n’était pas concerné ou à peine par la mise au point de ce modèle. Bercot était par trop un pur esthète, un poète, un musicien et qui avait véritablement du coeur pour la 2CV. Lors d’un stade bien ultérieur Bertoni dut mettre la dernière main à la forme de la carrosserie de la 2CV mais la forme de base fut entièrement déterminée par les techniciens. Cadiou constituait un intermédiaire entre le successeur de Boulanger, Bercot et Bertoni. Vis à vis de moi Bercot a laissé une fois échapper qu’il trouvait que la 2CV était une sorte de Quasimodo, une brutalité des créateurs. Bercot aimait la musique du piano, il était un ami de Rubenstein et aimait Chopin, un langage parfait, une articulation des mots, c’est un plaisir de l’écouter !
La voiture du siècle c’est sans doute la Déesse et je trouve que la création de Bertoni avec ses techniciens constituait son chef d’oeuvre. L’époque d’or de Bertoni. Mais au fond il était un artiste entièrement baroque qui pour lui-même était très satisfait avec l’Ami 6. Elles ne sont pas nées à la même époque. Bertoni continuait d’être de plus en baroque et élaborait des formes de plus en plus compliquées. Incompréhensible. Je pense que Lefêbvre avait eu une énorme influence sur la stylisation de la Traction et la DS Lefêbvre dessinait les contours de la Traction et nombre des premiers dessins de Bertoni pour la DS présentent les formes baroques et rondes qui à cette époque étaient très à la mode aux Etats-Unis. Ce n’est pas pour rien que la voiture était habituellement surnommée le surnom de rhinocéros. Juste après que Lefêbvre et Cadiou avaient indiqué comment ils voulaient que fut l’avant de la DS les formes véritables de cette voiture virent le jour. Lorsque je suis arrivé pour travailler chez lui je n’ai pas reconnu l’esprit du jour. Je trouve que sa DS constitue une création sublime mais je n’aime pas son Ami. Il n’y a aucune évolution d’inscrite dedans, elle est trop baroque, cette période était passée et je regrette l’aspect aérodynamique.
Il m’arrivait souvent d’aborder, avec Bertoni, des sujets de controverse sur l’art contemporain. Je me souviens particulièrement de cette discussion sur le classique et le moderne. Bertoni s’insurgea contre cette dualité et me précisa sa pensée : "le classique s’oppose au baroque et l’ancien au moderne ou au contemporain. Une oeuvre baroque peut être ancienne ou moderne et bien évidemment le classique également". Il ajouta aussi avec un certain humour que l’on ne peut plus rien retirer à une oeuvre classique et ne plus rien ajouter au style baroque. Ceci n’est pas un jugement de valeur, mais seulement une précision sémantique. Nous n’avons jamais eu de conflit l’un avec l’autre. Au contraire nous nous parlions régulièrement durant notre temps libre et il existait une sorte de respect réciproque. Il disait fréquemment que j’avais d’autres conceptions que lui concernant les carrosseries, d’autres préférences également pour l’art et la culture mais cela ne l’empêchait pas et moi non plus de nous parler. De fait je travaillais parallèlement à lui et j’avais un large espace pour exprimer mes propres idées. C’était une époque glorieuse. Libre, la recherche des formes très libres. C’était très rassurant de travailler avec un maître comme lui, très rassurant parce qu’il avait une telle maîtrise, une telle intelligence, une telle sensibilité de ce qu’il fallait faire. C’était un changement parce qu’il était quelqu’un comme cela… Je considère Bertoni comme mon maître et mon éducateur et c’est un grand privilège.
Un jour nous sommes partis ensemble pour aller au Salon de l’Automobile à Francfort. Bertoni m’a dit : "Allez-y si vous voulez moi je n’y vais pas". La Direction a voulu que je vienne au Salon mais je n’irai pas. Ce n’est pas la peine d’aller voir ce qu’il ne faut pas faire. Il est parti au zoo et est revenu avec des croquis de singes en mouvement. Moi je suis resté très peu de temps au Salon car on s’était donné rendez-vous et je suis allé au Zoo avec lui. J’ai seulement fait acte de présence, histoire d’aller saluer les gens de Citroën. Bertoni aimait crayonner les animaux. Il distribuait de temps à autre ses dessins au Bureau d’Etudes. Bertoni était un artiste travaillant en solo. Il avait indéniablement de grands talents techniques mais il communiquait à peine à cet égard: nombre de techniciens ne lui parlaient pas et ses collaborateurs directs Latté et Dargent craignaient le contact avec lui car il se comportait d’une manière brutale, grossière et vexante. Il était vif, colérique très carré, dur sans nuances et très expressif. Flamboyant également. Latté et Dargent ont sérieusement souffert sous sa direction. Je comprends cela très bien mais au fond c’était un homme avec un coeur d’or. Il était un véritable artiste, un génie. Comme je l’ai vu il faisait penser à un Quasimodo mais il avait pourtant sur avec un charme et un rayonnement énormes s’attacher l’une des plus belles ballerines de l’Opéra de Paris.
Bertoni cherchait un nom pour une voiture un an après mon entrée chez lui. Sur une liste qu’il avait faite je lui proposai la Dauphine. Bertoni me répond "Ah c’est normal d’avoir trouvé ce nom, la Dauphine pour un dauphin !" L’appellation de Dauphine a été impossible à utiliser car elle était déposée par Renault. Mais, dès ce moment, j’ai compris qu’il m’acceptait, que j’étais mis en avant dans ses travaux. Ensuite nous mangions quelquefois ensemble à midi et nous travaillions ensemble à l’atelier tous les soirs. Nous mangions dans un restaurant situé tout près de notre travail. Il adorait la purée aux sardines avec un filet de vinaigre. Il écrasait les sardine dans la purée avec le vinaigre. Moi aussi je trouve cela délicieux, ce n’est pas lui qui m’a initié à cette espèce de brandade, j’adorais cela avant. Nous adorions tous deux les sardines, et en fait on s’est découvert les mêmes goûts culinaires, cela nous a certainement rapprochés. Nous échangions fréquemment des livres, mais au fond nous ne parlions pas souvent de notre travail et des voitures. En fait, il était très cultivé, une personnalité artistique. Je crois qu’il s’agit d’un homme qui n’a pas de rancune et ça c’est très rare, un personnage très intéressant ! J’ai effectué un dessin pour une cheminée à feu ouvert de sa maison à Antony !
Le jour du décès de Bertoni le 7 février 1964 je me le rappelle comme si c’était hier nous fumes tous convoqués par Cadiou et Bercot. Nous étions debout dans l’atelier de Bertoni. L’abattement était grand. Lorsqu’il est mort j’ai ressenti une profonde injustice parce que c’était probablement l’une des plus grands créateurs au monde. Cadiou et Bercot me demandèrent directement de prendre en charge les questions traitées par la division du style. Cadiou me dit littéralement : "Opron vous devez approfondir le travail de Bertoni". Il ne m’a pas dit littéralement : Opron vous devez poursuivre l’oeuvre de Bertoni ! Quelques mois plus tard je fus nommé au poste de responsable de style. Et devenir son successeur n’était pas une charge, c’était une épreuve, une tâche difficile ! En outre j’étais le dernier collaborateur nommé et le plus jeune de tous !]
(Sources : Robert Opron - L'automobile et l'art - Sagitta Productions, Rotterdam 2002)
A suivre...
pyroman
Messages : 5820 Date d'inscription : 06/07/2008 Age : 58 Localisation : 92
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 23 Jan 2011 - 13:28
donc si tu mets à suivre , j'attendrai avant de poster une tof de M. Opron sur son parcours chez Renault.
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 23 Jan 2011 - 13:31
Te gènes pas, fais pêter la tof. Pas de blème !
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 23 Jan 2011 - 14:47
2010 le Hot Rod Quad
Cite : ...[Complétement dingue ce hot rod ! Ce quadracycle comme aime l'appeler son géniteur qui est aussi le patron de la société Brimstone Cycles, malgré les apparences se rapproche bien plus d'une auto que d'un 2 roues. Le châssis est fabriqué sur mesure pour recevoir un bloc moteur Chevrolet préparé et annonçant une puissance minium supérieure à 300 chevaux. Pour les plus téméraires ou suicidaires une version 700 chevaux est envisageable. A noter que la version standard avale déjà le 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. La boite de vitesse bénéficie des changements des rapports au guidon. Il en ressort un sentiment général mitigé, d'un bolide beau comme le diable, disposant de finitions étonnantes et de performances impressionnantes. Malheureusement l'engin est « probablement » difficilement domptable, et surement même dangereux... surtout quand on regarde le positionnement du pilote par rapport au train arrière ! Mais l'exercice de style, reste admirable.]
Appellez directement la morgue !
Jeag
Messages : 2254 Date d'inscription : 09/01/2010 Age : 53 Localisation : entre Aix-en-Provence et Salon
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 24 Jan 2011 - 10:01
Euh, c'est normal que sur la première photo, la madame elle braque à droite et les roues du bidule braquent à gauche?
FIF Admin
Messages : 22913 Date d'inscription : 25/10/2007 Age : 61 Localisation : ardeche mount's
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 24 Jan 2011 - 10:40
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 30 Jan 2011 - 21:13
_________________ ♦♦♦♦♦ There is a very fine line between "hobby" and "mental illness"
pyroman
Messages : 5820 Date d'inscription : 06/07/2008 Age : 58 Localisation : 92
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 31 Jan 2011 - 12:32
une deuche des bouches du rhone était parue dans Auto-loisirs avec un capot et un toit trasnparent, je n'ai plus ce mag. mais peut-être, un d'entre vous pourrait la poster.
vintage-rod63
Messages : 803 Date d'inscription : 16/06/2010 Age : 59 Localisation : Auvergne
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 31 Jan 2011 - 12:46
Y a aussi une méhari transparente, vue sur pas mal de salons.
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 1 Fév 2011 - 10:13
1955 Ford Thunderbird Custom par Bo Zoland’s
Un client a demandé à Visuatech de revoir la conception de la T-Bird 1955 avec un design moderne.
Bo Zoland se spécialise dans la conception des illustrations techniques et a pondu ce design, qui rappelle beaucoup le travail de Chip Foose. Transformée en un terrible spyder conservant ses lignes de oldies tout en affichant un style général épuré et très inspiré low rider. Contrairement à beaucoup d'illustrations-concepts que nous voyons, ce T-Bird sera effectivement produite avec beaucoup de technologies modernes. Le Thunderbird va utiliser les fondements d'une Ford Mustang 2009 avec les lignes classiques de la T-Bird.
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 1 Fév 2011 - 13:21
Visions Vintage du futur Part V
Suite de notre petite visite dans un hypothétique avenir...
Dernière édition par Magic-Tonio le Mar 1 Fév 2011 - 13:38, édité 1 fois
metalshop16
Messages : 4920 Date d'inscription : 09/02/2010 Age : 56 Localisation : Jamais bien loin ...
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 1 Fév 2011 - 13:33
j'aimes beaucoup !
Choucroute
Messages : 109 Date d'inscription : 01/02/2011 Age : 53 Localisation : The Choucroute Garage (67)
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 1 Fév 2011 - 13:38
J'en suis fou! Merci
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 3 Fév 2011 - 7:18
2010 - 1948 Tucker par Joe Ida
Ne craignez rien, ce n'est pas un Tucker originale, mais c'est un hommage complètement "handformed" à la légendaire Tucker.
"Ida automobile" a ouvert en 1959. C'est un magasin hot-rod . Ne pouvant modifier l'une des 47 voitures restantes, il a décidé de construire une réplique exacte. Heureusement, Joe Ida était resté en contact avec la famille Tucker et après avoir discuté du projet, ils ont pu emprunter les plans d'origine. Garder l'identité Tucker était important pour Joe, mais ce qu'ils entrevoient pour ce projet était une Tucker qui avait toutes les apparence d'une Tucker mais avec le chic raffiné des voitures neuves et la fonctionnalité quotidienne. Bien qu'elle ressemble à une Tucker 48, tout sur la voiture a été fabriquée à la main.
metalshop16
Messages : 4920 Date d'inscription : 09/02/2010 Age : 56 Localisation : Jamais bien loin ...
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 3 Fév 2011 - 10:34
Excellent ! j'suis grand fan de la Tucker !!!
Choucroute
Messages : 109 Date d'inscription : 01/02/2011 Age : 53 Localisation : The Choucroute Garage (67)
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 3 Fév 2011 - 11:57
Tout juste sortie de grange
FIF Admin
Messages : 22913 Date d'inscription : 25/10/2007 Age : 61 Localisation : ardeche mount's
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 3 Fév 2011 - 12:22
_________________
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 3 Fév 2011 - 13:24
1950 Peterbilt Hot Rod par Sneaky Pete
Un peu de subtilité dans ce monde de brutes !
le toff
Messages : 288 Date d'inscription : 19/10/2010 Age : 36 Localisation : 77 Donnemarie-Dontilly
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 3 Fév 2011 - 16:50
la tucker, du film "tucker, l'homme et son réve "
sa fait un bail que je cherche a télécharger se film. dur a trouvé sur la toile :/
en tout cas très belle voiture, très original avec son drôle de look
la nouvelle version est pas mal avec son phare directionelle sur le "nez"
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Ven 4 Fév 2011 - 1:47
2010 — Range ton vélib de bobo !
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Ven 4 Fév 2011 - 4:09
2011 — James Corbett Sculpteur
Il est de Ningi, au Queensland en Australie. Il sculpte ses pièces remarquables depuis 1999.
Ses oeuvres ont trouvé place dans les principales villes d'Australie et du monde. Elles ont servi aussi pour quelques une à des publicités mondialement connues. Il a commencé ce travail, par hasard, alors qu'il tenait une affaire de recyclage de vieilles voitures à Brisbane. Donc, son matériau c'est des vieilles pièces de voitures et le résultat est remarquable.
L'Oie est fabuleuse !
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Ven 4 Fév 2011 - 4:54
1963 — Chevrolet Corvette Rondine par Pininfarina
Mise au point en 1963 par Pininfarina, la Chevrolet Corvette Rondine est un Show Car unique.
La Corvette Rondine a été construite par Pininfarina sur un châssis de production Sting Ray 63. La voiture a été conçue par Tom Tjaarda, natif du Michigan, qui avait travaillé pour le carrossier italien depuis 1959. Pininfarina était présent avec cette auto au Salon de Paris 1963 où ils ont lancés la vedette Rondine Coupé. La Rondine de sport a une forme très élégante dont diverses lignes ont été retrouvées sur la Fiat 124 Spyder. Elle est toujours détenue par Pininfarina.
Nous avons le même âge mais elle est plus belle et mieux conservée que moi !