Une petite qui combine connerie mécanique et gamelle mémorable: à l'âge ou on bricole son cyclo, j'avais une MTX 50, dont j'ai déjà parlé
là.
Mais comme celle de la photo, l'absence de pare-pierre aux poignées se fit douloureusement sentir. C'est comme ça quand on roule à plusieurs.
Quelques cailloux bien placés dans les doigts me convainquirent d'installer ces appendices en plastique de marque Italienne qui coûtaient quand même 150 francs à l'époque.
Mais l'absence de point de fixation prévue sur ces sales bidules, m’obligeât à percer les supports de levier de frein (frein avant à gauche et frein arrière à droite, rien aux pieds)(ça aura son importance plus tard.)
Je commençais donc par le coté droit, en repérant de percer dans l'alu bien loin du passage du câble et de l'axe du levier pour y placer ma petite vis M4 avec grosses rondelles pour tenir le tout.
C'est quand j'ai vu sortir des bouts de cuivre et de plastique, en plus des copeaux d'aluminium, que j'ai compris qu'il y avait un soucis.
Et oui, pile à cet endroit se trouvait, incrusté par dessous, le contacteur de feu stop, qui fonctionna beaucoup moins bien forcément...
Bousillé pour bousillé, je décidait de laisser ça comme ça, mas pour l'autre côté, je fit attention de ne rien détériorer ce qui me conduisit à percer très près du câble. Cette source d'inquiétudes sur la résistance de la pièce m'amène à la suite, un peu douloureuse, de l'histoire...
Fier de ces nouvelles oreilles de guidon, oranges comme le reste de la moto, nous partîmes mon meilleur pote et moi vers la piste sauvage de cross, perdue entre les champs, où nous avions nos habitudes.
Mais pendant tout le trajet, le soucis du câble de gauche si près du nouveau trou de fixation m’incitât à faire de nombreux essais (poignée gauche, donc frein avant), tout avait l'air de bien se passer, cependant...
Arrivé à la piste, j'attaquais tout de suite le petit bout de ligne droite, qui arrivait sur l'épingle à gauche, relevée, que je décidais de prendre au taquet comme d'habitude; point de corde, coup de frein arrière pour amorcer la glisse et gaz à fond!
Enfin, ça...c'est ce qui était prévu
Je ne sais par quel mécanisme psychique, mais après mes nombreux essais de frein du trajet, au lieu de serrer la poignée de droite pour bloquer le frein arrière, mon cerveau envoya le message à la main de gauche.
Et un blocage de roue avant sur l'angle, de surcroît dans la terre et les cailloux...
Durée de vie des protèges-poignées neufs: 35mn
Enfin, j'ai quand même réussi à les rafistoler mais elles avaient beaucoup moins belle allure.