Comme chaque année, je profitais de quelques jours de vacances pour descendre à Fayence, je n'oublierais jamais cette semaine et plus particulièrement cette folle journée du mois de Mai 2005.
Parti de la Capitale à 17 heures, je souhaitais arrivé avant qu'il ne se couche
, jamais avant 04h00, 7h heures plus tard me voilà rendu à l'hacienda, j'avais rempli mon contrat, je prenais place sur le banc de la table en béton, lui venant juste de se mettre à table, il m'invita à partager son repas, avec du rosé.
il faisait bon et vers 05h00 du matin, il fut l'heure d'aller se coucher, Gérard me dit :
Tu vas dormir en haut dans la chambre de mon père
.
Une dizaine de marches en pierre séparant les deux niveaux, mais pour autant elles ne furent pas avalées en quelques secondes, loin s'en faut.
il fallait enjamber avec grand soin les bibelots, plaques rallyes, eu autres objets ayant traits avec l'automobile, cette escalade durait 5 bonnes minutes
Ce cliché vous permettra de mieux juger de l'intérieur de la maison et de l'ordre qui y régnait, l'escalier se trouve avant la cloison blanche.
Au cours de la semaine, Gérard devait se rendre au cimetière à l'enterrement de ses amis parti précipitamment.
Comme à son habitude, il prenait un soin particulier à ce que les couleurs soient raccord avec celle de sa liquette et des ces chaussures ( a ce titre C'était espadrille en été et charentaises en Hiver)
Me doutant pas que l'on allait partir après, j'étais en T-shirt, short et pompes bateau.
Une fois sorti du cimetière, à 09h00, il me dit , comme pour chaque être perdu, il faut que je fasse la fête pour oublier
Une fois dans la voiture, je me penchais vers l'arrière pour sortir du dessous de son siège, un superbe sigle Alpine qu'un copain de Reims avait taillé dans la masse, il étais fou de joie
Nous voici donc parti pour aller au dancing ou se trouvait la vieille rolls Jaune, sur la route une enseigne nous interpelle, donc photo .
Direction Cannes et plus particulièrement le port, ou il se dirige vers un café tenu par un de ses amis de longue date féru de Harley., on entre en commandant un Ricard, son pote arrive, stupéfait de la voir ici, enfourche son vespa et revient 10 minutes après avec une bourriches d'huître que nous dégusterons sur sa terrasse accompagné d'un blanc et ce sous les regards ébahis des touristes.... :mrgreen:
il est 11 heures et nous mettons le "cap" sur Antibes , chemin des Autrichiens, plus particulièrement, le garage ayant laissé place depuis belles lurettes à un immeuble:
Tu vois à l'époque d'ici, je voyais la mer........... sauf que maintenant on aperçois bien du bleu mais c'est le ciel.....
Au long du parcours il me montre, les villas ou les chanteurs en vogue habitaient et celle de ses parents.
Tandis que nous arrivons vers la pointe du cap d'Antibes , boulevard de bacon , quand il me dit, tourne à gauche et rentre dans la cour, je m'exécute, je gare ma modeste auto entre les automobiles transalpines...
en me désignant l'entée du restaurant, vas y !
euh ! t'es sûr , au regard de ma tenue de "plage"
Oui vas-y, je pénètre dans ce chic établissement, sur la gauche un bar tout en verre derrière lequel se tient le serveur en smoking tout de blanc Vêtu. Victor le patron du restaurant me salut, et Gérard se tenant près de la porte, en apercevant Gérard , Victor s'exclame : Oh Gérard , quelle excellente surprise !
tu es venu seul, non avec lui lui me désignant.
Victor nous invite à pénétrer dans la salle, je lui fais signe de ma tenue, ce dernier me dit les amis de Gérard sont mes amis
ouf !
Je suppose que vus n'avez pas mangé , vu l'heure tardive (14h00) , non eh bien vous allez manger une bouillabaisse .
Se racontant les histoires du temps jadis, je n'ai de cesse de contempler la vue magnifique .
voilà à quoi ressemblait le cap d'Antibes dans les années 50.
pour clôturer ses chaleureuses retrouvailles, Gérard pose aux côtés de la fille de Victor.
Repartant avec les yeux qui brille, nous nous arrêtons devant un bar tabac ou le patron avait mis de côté des choses pour son vieil ami, mais je fus contraint de baisser les banquettes tant tout les présentoirs de cigarettes et autres cendriers avaient peine à rentrer ( objets qui seront rangés avec soin dans la caravane verte de Fayence)
La nuit tombe et nous nous rendons au petit Carlton, Gérard demande au patron ou se trouve Henri, ce dernier lui dit : comme d'habitude...
Nous partons vers une ruelle, et Gérard me dresse une scénario, tu fais mine de passer mais tu t'arrêtes en les fixant...
Je me pointe et les gars au fond de la salle se retourne, en me disant ; oh ! t'as un problème... Gérard fait son apparition , pénètre dans le troquet en me prenant par le bars, après de solides poignées de mais, nous partons tous au petit Carlton, nous rassasier.
Henri était son méccano, fan de cooper S....On échange nos histoires sur l'automobile, me raconte avec délice cette ambiance aux garage d' Antibes et de Fayence qui régnait à l'époque et des toutes ces autos.
J'en viens à lui poser une question sur l'A210, sachant qu'elle était connu de tous, de par son pédigrée, mais ou Gérard l'avait elle trouvée ?
Il me dit que cette auto venait du sud de Paris, vers la valle de Chevreuse, il ne se souvenait plus du nom en tier, pour l'aider, je lui énumère le nom de communes, mais cela ne lui disait rien, la seule chose dont il se souvenait est qu'à l'époque 'le p'tit Carles" avait une propriété, on a eu le déclic en même temps
Monftort Lamaury .
Arrivé à Fayence vers 03h00.
Moi qui avais bu de la menthe à l'eau toute la journée , permis oblige, et Gérard au Ricard, je n'avais pas vraiment sommeil, nous prîmes place autour de la table en béton, en entamant le cubi. de rosé, devant moi se trouvait un petit marteau et sur la table un silex , je tapotait le silex, voyant bien que cela énervait Gérard, vers 06h00 nous regagnons nos chambres respectives pour un sommeil bien mérité. Le lendemain matin , plutôt vers 13H00, Gérard me dit , t'es content de toi, y a un trou dans la table .
Voilà, maintenant vous savez d'où vient l'Alpine