Black Dog: pas la chanson, mais ma CX à moi que j'ai bricolé...

Les évènements qui vont vous être racontés se sont déroulés entre septembre 2003 et juillet 2008.
Ceci est une histoire vraie, seule les noms des participants ont été changés pour préserver la vie des innocents...
Et aucun animal n'a été blessé ou maltraité pendant le tournage.

Au départ, une Honda CX ça ressemble à ça:



Enfin, la mienne ressemblait plutôt à un tas de pièces fortement oxydées dans ce style:



Incomplète, elle était le reste de la restauration d'une de ses sœurs, mais comme j'avais le carton et quelques idées j'entrepris de redonner vie à ce brave percheron de la motardie.

Histoire d'en faire quelque chose de sympa, je partait tout de suite sur l'idée d'une selle monoplace.
L'idée du café-racer pur et dur ayant été rapidement écartée, je comptais rouler avec et l'expérience de mon précédent caf-race sur base CB 350 ((ici) m'appris rapidement que bracelets et cervicales ne font pas forcément bon ménage; les bracos c'est bien pour poser devant le troquet mais ça ne sert à rien sur route et c'est inconfortable.

Je suis donc parti sur l'idée d'un roadster, enfin comme les appellent les commerciaux motocistes de maintenant, vu qu'avant toutes les motos étaient plus ou moins comme ça...
Histoire de prendre à contre-pieds tous ces constructeurs qui font du
neuf avec un look ancien, je décidais de donner un look plus moderne à un
vieux clou.



Un petit photobidouillage pour fixer les grandes lignes et me voilà parti dans une aventure qui s'éternisa plus que prévu:

putain qu'elle était laide d'origine cette bécane, j'ai commencé à passer mon permis là dessus! Son seul gros défaut structurel est que comme le moteur est au dessus de la boite, ça fait un berzingue trop haut et ça remonte le centre de gravité, mais c'est du costaud et ça n'a pas peur de rouler loin et longtemps!

Ouais, c'est pas faux, mais je trouve que son style s'améliore avec le temps qui passe. Elle acquiert avec l'âge un charme suranné comme le font la plupart des véhicules en décalage avec leur temps.

Pour commencer, le cadre et tous ses éléments ont été décapés, sablés, contrôlés, puis peints.
Le moteur a été ouvert pour contrôle; cylindres pistons, etc. sont ok( 11,5:1 de compression des deux côtés) par contre un des axes des patins de chaine de distribution était cassé ce qui a causé un peu de grignotage d'alu mais rien de catastrophique.
Après remontage, le moteur fut décapé, puis peint en noir satiné haute température au pinceau, en tapotant avec la brosse pour un aspect légèrement granuleux de fonderie.

Pour commencer les hostilités avec la selle monoplace, je décidait d'utiliser les moyens du bord, j'aurais facilement pu aller acheter des plaques de styrodur et commencer à tailler dedans comme je le fis de nombreuse fois, mais une idée plus cheap me trottais dans la tête depuis d'anciennes tentatives de maquettes en carton.

Un autre impératif que je me fixais était de ne pas découper le cadre, comme si la transfo pouvais se faire en kit à assembler sans compétence particulière. Ouais je sais, des fois je me mets de bâtons dans les roues tout seul, juste pour voir si j'y arrive... sinon c'est pas drôle

Je commençais mon assemblage de carton:

l'avantage du carton réside dans la facilité de produire rapidement deux pièces identiques pour assurer la symétrie.

Le feu choisi et trouvé à vil prix dans une bourse est de Yamaha 850 TDM (la greffe prendra-t-elle?)

Maintenue au scotch papier, la forme reste fragile, un peu de colle à papier peint qui trainait par là et du papier journal de pub en boîte-aux-lettres me permirent de consolider l'ensemble:



Jusque là rien de sensationnel me diriez-vous, ce n'est que plus ou moins la vieille technique du papier mâché que connaissent bien tous les carnavaliers.
On peut noter qu'à ce stade la forme avait un peu évolué, au trait noir les lignes de lumières qui soulignent un style reprenant celui du réservoir.

Pour lisser et corriger la forme, la colle détrempant le carton... ça bouge un peu, l'enduit pour mur avec son tarif imbattable (moins de 5€) me semblait le plus approprié.




En même temps (enfin pas littéralement, j'ai quand même pas 4 bras ), je remontais le moteur et attaquais le 2 en 1.

Le deuzanun fut constitué des cadavres d'échappement rouillé (comme on peut le voir sur la photo précédente) coupés en petits bout et soudés entre-eux.

A l'époque, je n'avais pas de poste à souder, j'ai dû tout assembler avec du scotch et des colliers, repérer les positions et aller souder l'ensemble chez mon beau-père qui avait un mig.

Le raccord 2-en-1 est fait séparément pour le rendre démontable afin de pouvoir monter les brides d'origine.



Là c'est beau, ça brille quand c'est brossé mais j'ai dû le peindre à la peinture HT, la rouille revenait très vite.

Quelques enduits plus tard et des tonnes de poussières: la forme définitive de la selle s’épanouissait devant mes yeux émerveillés. (en fait ils étaient tous irrités et collés par la poussière de ponçage)

Bon c'est pas tout ça, mais on ne va quand même pas rouler sur du carton et du plâtre... 'tain j'ai inventé la selle en BA13
De toute façon, il était plus que probable que l'ensemble ne résiste pas à mon auguste séant, donc passons à la fibre.

La plupart du temps le procédé classique consiste, lorsqu'on a un maitre-modèle (maintenant on dit un master), à réaliser un moule de la chose pour ensuite en tirer une épreuve.

Mais je ne voyais pas l'obligation d’en passer par là pour deux raisons: un moule est destiné à reproduire plusieurs fois une pièce et je désirais qu'elle reste unique (même si c'est en contradiction avec l'idée du montage "en kit", mais j'ai pas dit que j'étais logique). Et ensuite je ne me voyais pas dépenser de la matière et du temps pour réaliser une chose inutile qui finirait par m'encombrer.

Je décidais de me passer de moule pour réaliser la pièce définitive sur le modèle. L'offset du quelque millimètre et demi ne devait pas se sentir. (sauf pour ceux qui on un pieds à coulisse dans le c.. mais c'est un autre débat que je ne souhaite pas aborder)


Le master a été recouvert de fibre de verre avec de la résine époxy stratifié sous vide. Après cuisson pendant une heure à environ 50°c(un grand carton et un sèche-cheveux, ou alors un grand sac-poubelle noir au soleil de l'été), la résine est dure.
Les stries vertes et rouges sont celles du tissu à délaminer, qui sert essentiellement à drainer le trop plein de résine pour garder un taux d'imprégnation le meilleur possible.

Il suffit de "vider" l’intérieur de tout ce qui le constitue: carton, papier journal, enduit, etc. On obtient une pièce zéro qui restera unique.


La maitrise des techniques de sac à vide est importante pour réussir les petits retours de moins d'1 cm des rebords.

Voici la selle en place:


La partie blanche sous le feu est le support de feu, de plaque et de clignotants, il reste boulonné au cadre, alors que la selle est maintenue par les fixations d'origine: deux crochets avec ressort qui permettent de l'enlever n'importe quand.
Les 2 points noirs à l'avant sur le dessus sont les silent-blocs de selle d'origine.
Voilà avec un semblant de mousse la plaque et les clignos de sportster Harley.
Le guidon à cintre bas est un Ducati.


Le guidon plus bas et la géométrie différente de la selle nécessitèrent un réajustement de la position des cales-pieds. Les mesures prises avec mézigue en place (imaginez la gymnastique du truc ) donnèrent 14cm vers l'arrière et 5cm vers le haut.

Comme toujours pas de poste à souder et toujours pas envie de toucher le cadre, il fallait trouver une solution; heureusement le cadre des CX est constitué de deux tubes transversaux qui relient les deux platines latérales de fixation du moteur. Normalement ils sont obstrués avec des bouchons en plastique (c'est fantastique) pour le supérieur et par la fonderie du cale-pieds d'origine qui vient se caler dedans, pour l'inférieur.

Vl'à-t-y pas qu'on pourrait y mettre une tige filetée et des silent-blocs de radiateur de cx qui ont comme par hasard le bon diamètre et que ça nous créerait notre deuxième point de fixation.



Après il ne restait plus qu'à réaliser une platine en alu et à y fixer des cales-pieds de récupe, mais ça sera pour demain.

That's All Folks!

taratatatataaa taratatatataaa tatataa tatataa tatatara taratataaa...

... mouais la musique des looney tunes ça passe moins bien à l'écrit que dans ma tête

Je me marre à te lire, tu délires bien !

Et ta selle :

chouette coque en tous cas !
chapeau , meme moi qui suis pas tres bécane .......

sympa ta CX

tiens j'ai fait un post de la mienne si ça t'interesse :
clique là

murdoc a écrit:

tiens j'ai fait un post de la mienne si ça t'interesse : clique là

Ben oui je sais, j'y ai même répondu; alors on ne lit pas les réponse à son propre sujet? Ah bravo

Allez, ze riteurnof ze cale-pieds, inde le reste aussi:

Un peu d'alu de 10 ou 12mm d'épais, une paire de cale-pieds d'occase de je ne sais quel tupperware moderne et un peu d'huile de coude (non, sans huile de coude en fait, je n'ai jamais réussi à en trouver en magasin, pourtant j'ai cherché).



Amputation de ce qui ne sert à rien:


Une petite aile en alu de 2mm pour caler en latéral, et voilà:

Tant qu'on est dans l'alu (l'hallu? ) autant y aller à fond.

La fourche d'origine des CX est comment dire... d'une rigueur toute approximative. Le tube plongeur fait 33mm de diamètre soit moins que ce qu'on met sur une 125 d'aujourd'hui.
Pour remédier à ça et faire un p'tit peu plus racer, un rigidificateur de fourche semblait approprié, et puis si en plus on peut combiner plusieurs fonctions comme support de pare-boue ou encore porte vignette d'assurance...

Tout commença donc par un bloc d'alu de 20mm d'épais, quelques croquis et un peu de métrologie.


Il suffisait ensuite d'avoir une fraiseuse numérique et hop!
Bonjour madame la ministre des finances, comment ça: "trop cher et non ça va pas la tête" ? ... Bon tant pis, on va le faire à la main.
Ben quoi, moi aussi je peux faire fraiseuse numérique si j'veux, je peux compter en même temps que je fraise...


La scie cloche toute pourrie que j'avais( et je dis bien avais, parce que maintenant, elle n'a plus de dent ) ne marche pas dans l'aluminium. il en existe des beaucoup mieux, monobloc qui sont faites pour ça. Mais je voulais ne rien acheter de plus, j'ai donc fait un trou au bon diamètre dans une planche de mélaminé de 20 et j'ai utilisé une fraise droite à copier(avec roulement) pour finir les diamètres que j'avais ébauché à la perceuse.
Finalement les fraise à bois de m... base vendues avec la machine, se débrouillent pas mal dans le dural.

Après avoir percé les trous des vis, quelques coups de scie à métaux plus tard:



Et c'est à ce moment précis que je manquais de présence d'esprit, en effet j’eus complètement oublié de...

... prendre des photos, du coup voici le résultat final:



Les coups de lime et de disqueuse même furent nombreux pour en arriver là. Et vissé par dessous, le garde boue en fibre simplement moulé sur celui d'origine en tôle chromée-rouillée prit sa place.



A côté de ça, je m'occupais de la selle, avec mise en forme de la mousse collée sur une plaque de fibre moulée sur la base. Pour couper la mousse, rien ne vaut le couteau électrique, oui, oui, celui pour le rôti ou le gigot.
Par dessus, pour finir proprement la forme, j'y collais de la mousse de néoprène en plaque de 10mm. Il ne resta bientôt plus qu'à recouvrir le tout avec du skaï ou du cuir. On ne le voit pas ici, mais quatre ou cinq vis à tête plate sont collées sous la mousse pour venir se brocher dans la selle, à boulonner par dessous pour solidariser les deux parties.





Sur cette dernière photo on peut voir que quelques mastics furent nécessaires pour finaliser les volumes de la selle, mais globalement ils sont restés légers

Le tachymètre d'origine étant mort, il fallait le remplacer.
La première option était d'adapter un vieux de 350cb de plus petit diamètre, puis l'idée de moderniser le tout s'est fait de plus en plus forte en adaptant un compteur digital pour vélo.


Pour conserver un éclairage de nuit et les fonctionnalités du compteur, j'ai inséré celui-ci dans un carter en fibre tapissé à l'intérieur de ruban adhésif d'aluminium pour réfléchir la lumière des 2 ampoules d'éclairage de tableau de bord du faisceau d'origine.
Deux courtes vis hexacaves guidées dans des douilles rivetées sur le carter appuient directement sur les boutons du compteur digital.

Quelques diodes étanches complètent le tout en remplacement des voyants.
Pour éviter les vis apparentes, la platine d'alu est collée à l'époxy sur 4 cornières d'alu qui s'imbriquent dans la boite, vissées par de petites vis M3. Un plexi de 2mm vient bien sûr, boucher la fenêtre.

Un petit saute-vent réalisé plus ou moins avec la même méthode que pour la selle finissait l'ensemble:




Nous arrivions à un montage à blanc pour vérifier l'équilibre des volumes:






Clignos de sportster Harley, silencieux et guidon Ducati, feu arrière Yamaha 850 tdm, compteur de vélo...
une Yamhondarleycati, euh... on va p't-être trouver aut'chose.

bien belle ouvrage hate de voir la suite de tes idées que tu as appliqué sur cette machine

Très sympa ce petit caf race, et puis bravo pour ton style d'écriture, je me suis marré comme un bossu

Merci, mais je ne comprends pas.
Pour moi, il n'y a rien de drôle là-dedans, j'essaye de raconter ça avec sérieux et émotion, j'utilise même le passé simple pour faire plus tragédie grecque.
Tellement c'était intense, j'en avais des trémolos dans la voix, enfin dans le clavier... enfin pas trop non plus parce que sinon çççaa fffaaaiitt ççaaa,,, eeettt ccc''eeeesttt iinnnccooommppprrrréééhhhheennnsssiiibbblllleee....







Après toutes ces émotions il fallut passer au pas très marrant: apprêt, ponçage, mastic, etc.
Une cabine de peinture improvisée à base de bâche plastique: et voilà tous les éléments uniformisés.



Pendant ce temps, le cadre roulant pouvait se dorer la pilule avec une autre CX nudiste, bien que cette dernière n'eut que le cul à poil, mais n'est-ce pas là l'essentiel?


Oui c'est bien celle dont au sujet duquel je cause là, qui attend ses dernières modifications.

Pssst, hé, t'as vu comment que j'fais d'la pub pour mes autres sujets, bientôt je fais comme à la télé avec des bandes-annonces et tout...

Une fois tout remonté, ça me permettait de mieux voir les volumes et d'envisager par photobidouillage la décoration qui pourrait le mieux souligner les lignes.




Et une petite version en couleur, j'avais une idée précise de celle que je voulais obtenir, mais à voir ces photos j'ai failli craquer et changer d'idée pour un simple blanc brillant à bandes noires. Je crois qu'il n'aura échappé à pas grand monde, ici, que ces bandes ont un forte inspiration muscle-car de la fin 60's début 70's.

le blanc me plait mieux aussi , perso .

Oui mais la décision était prise et la peinture déjà là. Mais je ne le regrette pas.

Sur les dernières photos, on peut voir aussi la selle recouverte de skaï bleu (but the sky is blue, it's obvious, isn't it?) cousu à la machine à coudre domestique.

Mais après tant de modifications, je me voyais mal remonter le bête logo Honda sur le réservoir.
Le reboucher pour laisser le flanc nu ne me paraissait pas satisfaisant non plus.
Alors, que faire? Quoi mettre? Tant de sueurs et de sacrifices, d'heures de labeurs solitaire au fond d'un garage, tel un sacerdoce, tout ça se serait déroulé en vain?
(on le sent bien le coté tragédie grecque, hein?)

C'est là que je découvrais tout l'intérêt de la gravure chimique dont je fis, naguère, l'exposé ici (et hop, une autre page de pub, trop fort!)

J’arrivais donc à un graphisme et un nom, bien sûr inspiré de la chanson de Led Zep...


Le voici d’ailleurs intégré au photomontage précédent, j'ai aussi surligné les lignes qui ont guidé mes choix stylistiques lors de la réalisation de l'ensemble.


Le but n'était pas de dénaturer complètement l'existant, mais de le transcender en conservant la logique des lignes naturelles du réservoir: facettes, rayons, continuité, etc.

Après il ne restait plus que la peinture qui fut exécutée le 15 juillet 2008; Ça avait pourtant bien commencé, pas un souffle de vent le matin, et des températures pas trop chaudes ( à partir de 35° il ne faut pas peindre c'est trop chaud), l'idéal.

Mais voilà, en cours de peinturlurage, le vent s'est levé avec sa cohorte de poussières et d'insectes, du coup j'ai dû fermer la porte du garage et finir aux néons.

Mais la visibilité devenant très limitée, une petite peau d'orange sur le côté gauche du réservoir et quelques manques de verni sur un cache latéral décidaient de me faire ch... J’eus rattrapé le tout après durcissement complet dans les 2 jours suivants.

Mais ce soir-là, une fois hors poussière, je ne résistais pas à l'envie de voir ce que ça donnait sur pièce; alors voilà:






La base est un noir intense, avec un voile du même bleu métal perlé qui sert à faire les bandes, accessoirement c'est la même couleur que ma toy.

Superbe réalisation !

c'est tres classe en fait !

Good paint job!

C'est vrai que c'est propre!!!!

tu les faits en lots?

Elle n'aurais pas mérité un p'tit rabaissement ?
Il faut que je réétudie ton projet sur la 400 et comment tu as augmenté le rake. Je songe beaucoup à remplacer tout le train avant, si c'est possible, et bénéficier d'un meilleur freinage et d'une fourche plus massive.

En fait elle est déjà basse fine et légère., c'est le 2-en-1 qui en allégeant visuellement le bas du moteur lui donne son allure haut perchée.
Sur l'autre j'ai carrément coupé le cadre et augmenté l'angle de 10° environ. (c'est pas un peu chaud, là? )

Tu comprends, Flo, pourquoi l'idée du blanc n'est pas restée plus que ça, j'avais cette combinaison de peinture en tête depuis un bon moment, bien avant d'entamer le projet. On peut voir sur la série de photo qui vient, que prise le soir, le voile bleu disparait, il ne reste que le noir. C'est une couleur qui varie beaucoup en fonction de la lumière, peut-être parce qu'elle est perlée (son p'tit nom c'est royal pearl blue, au catalogue 96 de toyota) Je l'avais choisie sur nuancier.

Voili et voiça la bête terminée:









Résultat après 4 ans d'utilisation:
Le rigidificateur de fourche remplit son rôle à merveille, j'ai comparé avec et sans; sans c'est un vrai saucisson (du saucissonnier, je rappelle), on a l'impression que la fourche a un temps de retard sur les changements d'angle.

L'échappement, très bien aussi, pas de perte de couple, voire même un léger mieux par rapport à la marmite d'origine, mais ça reste subjectif d'autant que le silencieux donne du coffre au bruit, on dirait une cylindrée supérieure.
Par contre le gris haute température spécial échappement n'est pas terrible. Malgré plusieurs couches cuites au pistolet thermique, la rouille revient toujours.

Et puis l'an dernier le stator d'alternateur a commencé à me lâcher, le lâche. Et comme je n'ai pas le temps ni la place pour le moment de déposer le moteur, ni de l'ouvrir, elle prend la poussière au garage. Il faut dire aussi que j'ai d'autres machines pour rouler. Mais celle-là me manque, elle est très vive et amusante sur les petites routes sinueuses. Allez une p'tite dernière:

On dirait qu'elle est sortie comme ca de chez le concess tellement tes modifs ont l'air propres.

Bah du coup mes modifs sur mes breles, reprenant quasiment le meme principe, a savoir du pas cher avec ce que j'ai sous la main et sans toucher au cadre (sans parler de l'éternisation a les faire) .......... prennent une sacrée claque face a tes modifs apparement super bien finies.