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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Sam 8 Jan 2011 - 6:35
1948 Tucker Torpedo
Après la Seconde Guerre mondiale, le public est en attente de nouveaux concepts automobiles mais les trois grands constructeurs de Détroit – Général Motors, Chrysler et Ford stagnent depuis 1941. L'opportunité se fait alors pour les petits constructeurs de développer de nouvelles voitures plus rapidement que les trois "mastodontes". Studebaker est le premier, mais Preston Tucker de Ypsilanti (Michigan) prend une voie différente avec la conception d'une voiture sécuritaire avec des fonctions innovantes et un style moderne.
- La première ébauche paraît dans la presse en décembre 1946 dans un article de la revue "Science Illustrated" intitulé "Torpedo sur roues". Une version futuriste de voiture avec un système d'entraînement hydraulique conçu par George Lawson. Le sujet agrémenté d'une photo de maquette au 1/8 permet d'imaginer la taille réelle. L'article contribue à faire une bonne réputation à la Tucker. - Afin de terminer la conception du prototype et d'entamer la réalisation, le célèbre styliste "Alex Tremulis", précédemment chez Auburn, cordon, Duesenberg, est embauché le 24 décembre 1946. Il n'a que six jours pour finaliser la conception ! Le 31 décembre 1946, Tucker approuve la conception préliminaire. Avec esquisses à l'appui, Tremulis achète une pleine page de publicité nationale en mars 1947 déclarant : "How 15 years of testing produced the car of the year" (Preston Tucker a déclaré qu'il avait pensé la voiture pendant 15 ans). - Cette deuxième annonce décrit les nombreuses fonctionnalités innovantes proposées pour sa voiture. Le public est enthousiaste, mais Tucker a beaucoup de travail afin de faire un prototype viable. Il engage le cabinet de design new-yorkais "J. Gordon Lippincott" pour affiner la ligne. Tremulis donne au premier prototype le surnom de "Tin Goose" (Oie d'Étain).
- La caractéristique la plus reconnaissable de la "Tucker 48" est un phare directionnel central connu sous le nom "Eye-Cyclope" qui éclaire la trajectoire de l'auto dans les virages. À l'époque 17 états avaient adopté des lois contre les voitures ayant plus de deux phares. Peu importe, Preston fabrique un cache-phare à utiliser dans ces états. L'auto est une propulsion à moteur arrière. Un renfort périmètrique ceinture le véhicule pour la sécurité de même qu'un arceau de sécurité s'intègre dans le toit. Le boîtier de direction est derrière l'essieu avant pour protéger le conducteur d'un accident frontal. Le tableau de bord, les manettes et tous les contrôles sont à portée de main au volant. Le tableau de bord est rembourré pour la sécurité. Le pare-brise est cerclé et conçu pour s'éjecter dans une collision. La voiture présente également des ceintures de sécurité : une première. Le frein de stationnement à clé est séparé pour qu'il puisse servir d'antivol. Les portes débordent sur le toit pour faciliter l'accessibilité. Le moteur et la transmission son montés sur un châssis séparé. Six boulons maintiennent l'ensemble et peut-être rapidement échangé en concession en seulement 15-20 minutes.
- Tucker tente d'abord de développer un moteur innovant. C'est un 589 pouces/cubes (9,65 L) 6 cylindres à plat à chambres de combustion hémisphériques, injection, soupapes en tête. Ce moteur unique tourne au ralenti à 100 tr/min et en croisière à 250-1200 tr/min grâce à l'utilisation de convertisseurs de couple moteur sur chaque roue motrice, en lieu et place d'une transmission. Ce moteur est couplé à une boîte semi-automatique à quatre vitesses à présélecteur Bendix. Mais comme le développement est difficile, ce moteur est installé uniquement dans le premier prototype. La voiture est large de seulement 70 pouces (180 cm) mais plutôt grande et confortable à l'intérieur. Le nuancier couleur propose 6 tons : Black, Waltz Blue, Green, Beige, Grey (Silver) et le Maroon. Le design de Tremulis est l'un des plus aérodynamiques au monde malgré un type d'ailes d'avant-guerre : Le C.X.n'est que de 0,27, bien que pour le public, ce chiffre est arrondi à 0,30 (C'est le même coefficient que les Honda Civic Hybrid, Mazda 6 et Lexus GS). Les chronos sont de 10 secondes pour boucler le 0 à 100 km/h.
- La première mondiale est été fixée au 19 juin 1947. Plus de 3.000 personnes sont présentes à l'usine Tucker de Chicago. Au programme : une visite en train de l'usine et le dévoilement du premier prototype. Le modèle exposé n'est pas terminé, pas opérationnel et finalement motorisé par un moteur d'hélicoptère "Air Cooled Motor" 6 cylindres remanié par "Franklin Car Co" et une boîte de vitesses Cord. Malgré des problèmes de dernière minute (la nuit précédente, deux bras de suspension ont cassé sous son propre poids), mais malgré tout la voiture est présentable. Le bruit du moteur est extrêmement fort : Tucker demande aux musiciens de jouer aussi fort que possible ! Un journaliste sceptique nommé "Drew Pearson" déclaré publiquement que la voiture est une arnaque ! Le mal est fait dans l'opinion publique. Tucker subi un nouveau revers lorsque son appel d'offre pour l'achat deux aciéries permettant de lui les fournir des matières premières pour ses autos sont rejetées par le "WAA". S'ensuit une suspicion de "magouille politique".
- L’introductions en bourse lève 17.000.000 $ d'émission d'actions, mais PrestonTucker a besoin de plus d'argent pour poursuivre le développement. Il vend des concessions et des licences de distribution dans tout le pays. Le "Tucker Accessoires programme" permet aux futurs acheteurs d'acheter des accessoires comme les housses de siège, la radio et les bagages avant-même que leur voiture ne soit construite. Cela rapporte près de 2.000.000 $ supplémentaire à l'entreprise. Ce concept de financement est étudié par la Commission des valeurs mobilières des États-Unis et les Procureurs d'États conduisent à une mise en accusation des dirigeants d'entreprise. Bien que toutes les accusations soient finalement abandonnées, la publicité négative détruit la société et stoppe net la production de la voiture ! Les investisseurs perdent leur mise de fonds.
- Preston Tucker met alors toutes les voitures de pré production sur la route pour les montrer dans les villes à travers le pays. C'est un succès populaire immédiat et les foules s'agglutinent partout où ils s'arrêtent. Un rapport indique que Tucker a été arrêté par un agent de police seulement pour détailler la voiture. Pour prouver la fiabilité sur route de ses voitures, Tucker et ses ingénieurs font courir plusieurs voitures à "l'Indianapolis Motor Speedway" dans plusieurs essais d'endurance. Durant ces essais, la voiture n°1027 est gravement accidentée à 95 mph (160 km/h) par le chef mécanicien John Eddie Offutt. Il s'en sort avec de simples contusions. Les caractéristiques de sécurité sont prouvées. Au cours de l'accident, le pare-brise s'éjecte comme prévu, la voiture redémarre et est conduite seule hors-piste après avoir changé seulement un pneu endommagé.
- Cinquante-huit châssis ont été construits à l'usine. 36 berlines ont été achevées avant la fermeture de l'usine. Avant la liquidation de ses actifs, Tucker conserve un noyau de salariés qui assemblent 14 autres berlines, pour un total de 50.
- Preston Tucker ne sera pas condamné. Ce qui lui permet de s'installer au Brésil avec un projet d'utilitaire sportif pour lequel il a des difficultés à trouver des financiers. De toute façon son projet meurt avec lui en 1955
- Lorsque les voitures apparaissent aux enchères, ce qui est rare, les prix s'envolent. La n°1038 est vendue en août 2008 pour le prix-record de 1.017.500 $. La n°1041 vendue en 2009 pour 750 000 $ (le prix total est de 853.100 $) et la voiture est vendue en 7 ½ minutes (L'ancien propriétaire l'avait payé 5.000 $ en 1970). En août 2010 la n° 1045 est vendue au prix-record de 1.127.500 $.
- Moteur : 6 cylindres horizontaux opposés deux à deux ; 127mmx127mm, 9650cc ; blocs en aluminiums coulés sous pression. Puissance 166cv à 1500t/mn. Taux de compression 8,5. Soupapes en tête inclinées sur deux rangées, poussoirs hydrauliques. Injection d'essence par pompe distributeur et injecteurs. Allumage électronique à très haute fréquence par bobinage Tesla. Refroidissement sous pression à liquide spécial. Radiateur à l'avant - Transmission : Roues arrières motrices. Moteur arrière disposé transversalement. Attaque des roues motrices par l'intermédiaire de deux convertisseurs hydrauliques couple montés sur les extrémités de vilebrequins. Dispositif spécial de marche arrière. Pas d'embrayage ni de boîte de vitesses ni de différentiel. - Châssis : Cadre-caisson soudé de grande largeur entre les essieux retreint à l'avant et à l'arrière. Suspension à l'avant et à l'arrière par bras plates-formes en alliage léger forgé, tourillonnés sur blocs de caoutchoucs travaillant en torsion cisaillement. Pas d'amortisseurs. Frein à pied à commande hydraulique et disque unique ventilé dans chaque roue. Direction à vis et galet. Pneus à large base 7,00x13. - Côtes principales : Empattement 325cm, voie avant 158cm, voie arrière 165cm, longueur hors tout 535cm, largeur hors tout 192cm, hauteur 154cm, garde au sol 19cm. Poids de la limousine (construction composite à panneautage acier et dural) 1350kg. Vitesse maximum 175km/h.
Gros, très gros délire. Terriblement hors norme. J'adore !
Dernière édition par Magic-Tonio le Dim 9 Jan 2011 - 0:25, édité 1 fois
zamac
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Sam 8 Jan 2011 - 7:38
Merci et encore de belles histoires comme la belle Tucker...
FIF Admin
Messages : 22913 Date d'inscription : 25/10/2007 Age : 61 Localisation : ardeche mount's
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Sam 8 Jan 2011 - 10:00
tucker militaire avec tourelle
_________________
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Sam 8 Jan 2011 - 12:17
1963 Chrysler Turbine
En 1963, le projet Chrysler de Voiture à Turbine-gaz inclus une utilisation test auprès des consommateurs. Il est le point culminant d'un projet entamé depuis des décennies par le constructeur pour construire une voiture pratique avec ce mode de propulsion. Sur les 55 véhicules construits, la plupart seront démolis à la fin des essais, et seule une poignée d'autos survivent dans les musées et collections privées.
Les carrosseries et les intérieurs sont conçus par Ghia en Italie. L'externalisation de cette étape permet à Chrysler d'économiser de l'argent sur le projet. Un total de 50 autos est construit entre 1963 et 1964, plus 5 prototypes. Une fois livrés à Detroit, les ingénieurs installent les moteurs turbine, les transmissions et des composants électriques. Les voitures sont préparées pour une utilisation par 203 automobilistes [dont 20 femmes] choisis pour les tester.
- La voiture Turbine-gaz est un coupé deux portes hardtop avec quatre sièges baquets individuels, direction assistée, servo-freins, et vitres électriques. Ses caractéristiques de conception les plus importantes sont deux grands feux arrière horizontaux et des buses (feux de recul) monté à l'intérieur un pare-chocs en chrome très lourd et sculpté. À l'avant, les projecteurs simples sont montés dans des nacelles de chrome avec un thème "style turbine", création d'un aspect frappant ! Mêmes les pneus sont spécialement conçus avec des aubes de turbine moulée dans le flanc blanc. Elle a une livrée rouge-brun "Frostfire métalliques", plus tard rebaptisé "Turbine Bronze» et mis à disposition sur les automobiles de production. Le toit est recouvert de vinyle noir, et l'intérieur de couleur bronze "ameublement anglais" en cuir de veau avec moquette de couleur bronze. Le tableau de bord est éclairé avec des panneaux électroluminescents. Ce système n'utilise pas d' ampoules, mais plutôt, un onduleur et le transformateur élève la tension de la batterie à plus de 100 volts en courant alternatif. La haute tension passe au travers des couches de matière plastique et provoque une luminescence bleu-vert.
- La conception des autos se fait dans les studios de Chrysler sous la direction de Elwood Engel, ancien de chez "Ford Motor Company". Le dessinateur en chef est Charles Mashigan, qui a déjà conçu une voiture d'exposition à deux places appelé "Typhoon". Elwood Engel utilise de nombreux thèmes empruntés au style Ford comme les feux arrière/pare-chocs inspirés d'une étude de 1958 pour "La Galaxie". Par contre, aucun des thèmes associés à son "Impérial 1964" ne fut repris. Au vue des ressemblances avec la Thunderbird 1961, de nombreux amateurs appelèrent cette voiture l'"Englebird."
- Le moteur à turbine de quatrième génération prend jusqu'à 44.500 tours/minute, selon le manuel du propriétaire. Il peut utiliser du carburant diesel, de l'essence sans plomb, du kérosène, du carburant JP-4, et même l'huile végétale. Le moteur peut fonctionner avec pratiquement n'importe quoi. Même le président du Mexique a testé cette théorie en utilisant de la tequila. L’ajustement air-carburant est nécessairement la seule preuve que ce carburant est utilisé, est l'odeur des gaz d'échappement. La turbine a 1/5 de pièces mobiles en moins qu'un moteur à pistons. La turbine tourne sur de simples paliers lisses et est exempte de vibrations. Sa simplicité offre la possibilité d'une longue durée de vie. Le moteur à turbine de 1963 a généré 130 chevaux (97 kW) et de 425 lb-pi instantanées (576 N · m) de couple à vitesse de décrochage, ce qui en fait bon pour 0-60 mi/h en 12 secondes à une température ambiante de 85 ° F (29 ° C) - plus rapide si l'air est plus frais et plus dense. L'absence de distributeur, d'étincelle de liquide de refroidissement facilite l'entretien, tandis que les gaz d'échappement ne contiennent pas de monoxyde de carbone. Néanmoins, la turbine produit des oxydes d'azote impossible à limiter, ce qui va aider à tuer le programme.
- La voiture à turbine a quelques inconvénients opérationnels. La voiture ressemble à un aspirateur géant, ce qui n'est pas satisfaisant pour les consommateurs qui sont plus à l'aise avec le bruit d'un gros V8 américain. Ne pas suivre la bonne procédure de démarrage fait caler le moteur. Certains utilisateurs pensent qu'ils peuvent utiliser la turbine de manière similaire à un moteur à essence. Ils appuient sur la pédale d'accélérateur, pied au plancher avant que le moteur n'ait atteint la bonne température. Au lieu de réchauffer le moteur, le carburant en excès ralenti la turbine et abouti à l'opposé de l'effet désiré. Ce faisant, cela n'entraîne pas de dommages permanents au moteur. En fait, il est possible d'appliquer un plein régime immédiatement après le démarrage du moteur sans beaucoup de crainte d'usure excessive. Les moteurs sont remarquablement fiables compte tenu de la fragilité du moteurs à turbine par rapport aux moteurs à piston à combustion. Les problèmes ont été remarquablement mineurs pour une expérience aussi audacieuse. Plus de 1,1 million de miles de test ont été accumulés par les 50 voitures prêtées au public, et les arrêts d'exploitation s'établirent à 4% seulement.
- L'entreprise Chrysler est en graves difficultés financières et a besoin de garanties de prêt du gouvernement pour éviter la faillite. La condition à cette entente, c'est que la production de masse de turbines à gaz soit abandonnée parce que le programme est "trop risqué". Ces différentes raisons alimentent de nombreuses théories de conspiration venant entre autre du lobbies des pétroliers!
- Une fois le programme utilisateur terminé, 46 d'entre elles sont détruites. La destruction des projets est conforme à la pratique de l'industrie automobile de ne pas vendre de voitures prototypes au public. Cette même question s'est posée plus tard avec la General Motors EV-1. Parmi les neuf autres voitures, six ont des moteurs désactivés, puis sont donnés à des musées à travers le pays. Chrysler garda trois voitures à turbine opérationnelle pour des raisons historiques.
Deux des trois sont maintenant la propriété du "Musée du CMP". Celles-ci sont en état de marche. La dernière voiture Turbine-gaz fonctionnelle est détenue par le Musée des Transports à Saint-Louis. Elle apparaît de temps à autre. En mai 2010, l'une des voitures à turbine a été exposée au Musée Henry Ford à Dearborn, au Michigan, dans le cadre de l'écran Histoire de l'Automobile Showroom. Seules deux voitures Chrysler Turbine sont entre les mains de collectionneurs privés.
Usine à Gaz de tequila ! Damned.
Dernière édition par Magic-Tonio le Dim 9 Jan 2011 - 0:26, édité 1 fois
pyroman
Messages : 5820 Date d'inscription : 06/07/2008 Age : 58 Localisation : 92
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Sam 8 Jan 2011 - 13:40
Tucker est à l'image d'un certain J Z D L, des hommes passionés qui contre toutes attentes ont été au fond de leur délire
cooL ce post magic
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Sam 8 Jan 2011 - 16:49
C'est bien beau tout ça mais que fait la relève ?
Los Angeles Design Challenge 2010
L’habituel concours de design organisé pour le Salon de Los Angeles est l’occasion pour de nombreux designers reconnus de révéler leurs inspirations. L’édition 2010 met l’accent sur la recherche de la légèreté.
Cadillac Aera Concept
Imaginer un modèle de 450 kg capable de transporter 4 personnes, à la fois confortable, sûr et performant est une tâche plutôt difficile. Le défi a pourtant été relevé avec brio par plusieurs designers GM.L’équipe de Frank Saucedo basée en Californie a dessiné un magnifique coupé 2+2 reposant sur un châssis mono formé polyédrique à treillis 3D inspiré de la nature. Chacun des panneaux de la carrosserie est recouvert d’une couche de polymère aux nombreux avantages. En effet, ce dernier rend les surfaces bien plus flexibles et améliore nettement l’aérodynamique et le confort acoustique du véhicule. On retrouve également des rampes de LED sur les passages de roues et la calandre atypique des véhicules Cadillac.Sous le capot, c’est un système d’entrainement pneumatique qui propulse l’engin. Le réservoir d’air comprimé en matériaux composites lui permettrait de parcourir 1000 miles (1 609 km) avec un seul plein !
Cadillac Urban Luxury Concept
Cadillac arrive sur le marché de la mobilité urbaine de luxe avec un concept-car présenté au Salon de Los Angeles 2010 baptisé : Urban Luxury Concept. Le constructeur américain a pour but d’intégrer le segment des compactes de luxe. Le concept-car ULC aura donc pour mission au Salon de Los Angeles de voir la réaction de potentiels acheteurs de cette voiture pour savoir s’il entrera en production dans un futur proche.C’est la veille de l’ouverture du salon californien que l’ULC a été présenté. Moins longue qu’une Mercedes Classe B, cette voiture s’aligne sur des dimensions proches d’une Toyota Yaris. Même si elle est plus grande, l’ULC veut concurrencer également l’Aston Martin Cygnet dans la catégorie des mini-citadine de luxe.L’Urban Luxury Concept a été conçu et développé dans la région de Los Angeles et son style est bien représentatif du langage Cadillac. Les arrêtes sont vives et les phares arrière sont verticaux. L’ULC se dote également de portes en élytre et son intérieur peut recevoir jusqu’à quatre personnes.Cadillac entend développer une compacte de luxe, il est donc normal de retrouver un intérieur moderne et élégant. Le tableau de bord est minimaliste mais ses lignes futuristes lui donne une allure classe. Evidemment l’ULC intègre les dernières technologies comme par exemple une connexion internet et la reconnaissance vocale.Coté moteur, il se pourrait que l’ULC opte pour une motorisation hybride. Un bloc trois cylindre turbocompressé d’1.0 l serait combiné à un petit moteur électrique.
Smart 454 WWT
Concevoir un véhicule polyvalent pour quatre personnes dont le poids à vide n’excéderait pas 454 kg, ça peut paraître impossible de nos jours. Pourtant, en se creusant les méninges, certains designers arrivent à trouver des solutions plutôt innovantes. C’est le cas de l’équipe Smart qui propose son concept 454 WWT au Design Challenge du salon de Los Angeles.Baptisé tout simplement 454 WWT pour designer le poids maxi du véhicule et la recherche absolue de la légèreté (WWT pour Weight Watch Technologies), le concept proposé par la marque allemande est peut-être le plus simple de tous mais aussi le plus concret !Selon les auteurs, cette étude serait fabriquée par des robots « grand-mères » très soucieux de leur réalisation. En effet, ces automates stéréotypés seraient capables de concevoir des surfaces très complexes en tricotant de la fibre de carbone. Leur objectif principal étant d’optimiser le poids du châssis sans atténuer sa rigidité.Esthétiquement, l’auto arbore une énorme surface vitrée et un toit réalisé à partir d’un tissu recyclé. Alors que la face avant paraît presque timide, la partie arrière fait penser à un insecte monstrueux aux yeux globuleux. Remarquez l’adoption de roues increvables à structure métallique inspirées de la technologie Tweel développée par Michelin.Malheureusement, les concepteurs restent discrets sur le mode de propulsion de l’engin. Un manque qui devrait porter préjudice lors de la délibération finale du jury californien.
BMW M3 2050
Et si l’avenir de l’automobile, c’était l’absence totale de vitres sur son véhicule ? Cela peu sembler un peu étrange dans un monde qui souhaite maximiser les surfaces ouvertes vers l’extérieur. Et pourtant, avec sa M3 de 2050, Daniel Nikonchik imagine un avenir ou la vision de la route serait entièrement virtuelle.Chasser le moindre kilogramme superflu devient une priorité pour chaque constructeur de voitures sportives. Malgré tous leurs efforts, il paraît difficile de gagner du poids avec les surfaces vitrées des automobiles. Pour contrer ce problème, Daniel Nikonchik propose tout simplement de supprimer le pare-brise.Afin de voir la route depuis l’habitacle de son projet, le designer a imaginé des milliers de nano-caméras placées sur la coque du véhicule qui restitueraient des images en HD. On pourrait presque se croire dans un jeu vidéo très évolué. Le pilote de la BMW M3 n’y verrait que du feu. Côté style, l’étude du jeune américain se caractérise par un immense capot couvrant le cockpit et des roues d’une grande finesse inspirées de l’univers de la moto. A bord, toutes les parois de couvrent d’écrans tactiles entièrement personnalisables. Enfin, cette propulsion allemande s’équipe d’un moteur à hydrogène puissant ne rejetant que de l’eau !
le concept Toyota Nori.
Derrière ce nom un peu étrange se cache en fait le patronyme d’une algue utilisée pour entourer les Maki. Cette utilisation n’est pas anodine puisque, à la manière de la cuisine traditionnelle japonaise, les designers ont imaginé une carrosserie composée d’algues et de fibres de carbone ! Ainsi le véhicule se montre léger, rigide et plutôt esthétique.Par ailleurs, le véhicule utilise une structure principale intégrant la carrosserie, les suspensions à lames et l’habitacle en forme de cocon.Enfin, l’étude Toyota Nori s’équipe de moteurs électriques dans chacunes des roues qui sont alimentés via un pack de batteries amovible.
Mazda MX-0
Esthétiquement, la marque japonaise s’est encore inspirée de ces anciens concept-car Nagare et Ryuga et du roadster MX-5 pour concevoir son nouveau projet MX-0. Les auteurs sont partis du roadster le plus vendu au monde et ont mené un processus d’allégement complet. Le résultat est intéressant avec un véhicule élancé à souhait doté d’un système de suspension très simplifié. Selon l’équipe de designers, ce genre de véhicule deviendra lucratif à l’horizon 2020 avec une production envisagée de 500 000 unités par an. L’engin n’est malheureusement pas propulsé par à un bloc rotatif mais par des moteurs électriques au couple avantageux.
Et le gagnant est... Une gagnante :
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Sam 8 Jan 2011 - 20:37
2010 TRON Lightcycle
Réalisé en 1982 par Disney, TRON est le premier film de "SF informatique" de Steven Leisberger pour lequel Moebius avait grandement participé à la conception visuelle des designs et des story-boards. Près de 30 ans après ce film-culte l'histoire se poursuit avec Tron Legacy sorti en 2010. Qui n’a pas eu envie de se balader dans les méandres d'un PC au guidon d'un Lightcycle, une extraordinaire moto laissant dans son sillage une belle traînée de lumière solide. Les "Parkers Brothers Choppers" de Floride se sont amusés à reproduire les fameuses motos du film fantastique de Disney (et leurs casques). C'est du 1000cc, ça marche à essence et il y en a cinq à vendre, pour s'amuser entre potes, pour seulement 35 000$ l'unité.
Vous trouverez pleins de vidéos de la constrution de ce délire sur Youtoube.
Dernière édition par Magic-Tonio le Dim 9 Jan 2011 - 0:24, édité 2 fois
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 9 Jan 2011 - 0:18
2010 Vélo pliable "Aleman"
Voici un nouveau concept de vélo pliable. Celui-ci révolutionne pas mal de chose. En effet ce qui prend pas mal de place dans un vélo même pliable, c’est la roue. Donc le designer "Victor M. Aleman" a réussi a développer un concept avec des roues totalement pliables, elles aussi.
Très moche mais pas con du tout ! -------------------------------------------------
2010 Motobécane Motivo
Motivo est un scooter électrique pour rouler en ville avec style. Il dispose de roues avec moteurs électriques et d'une valise intégrée dans le cadre de la moto, qui sert de support de batterie pour le charger à la maison sans effort. Le Motobécane Motivo mélange des matériaux nobles comme le noyer et le cuir avec la technologie la plus récente, et un très esthétique côté industriel avec un un style artisanale intemporel. Ce projet a remporté le "coup de coeur" du Prix du jury lors de la 7e "Argus Design Compétition".
Miguel-Angel Iranzo Sanchez est un jeune designer espagnol, déjà lauréat du concours de design "L’argus" il y a 2 ans, il poursuit un Master en design automobile à l’Université Polytechnique de Valence après une 1ère formation en design graphique. On va se marrer à voir les Bobos se vautrer avec c'te daube ! --------------------------------------------------------------------
2003 Dodge Tomahawk
Apparue au salon de Détroit 2003, la Tomahawkde Dodge (Daimler-Chrysler) repousse les limites de l'incroyable. Est-ce vraiment une moto ? Difficile à dire. Ce qui compte avant tout, c'est sa motorisation. Sur ce plan, c'est simple : du délire absolu. Quitte à faire un show-bike de fou, autant mettre un moulbif de maboul dedans. Et l'heureux élu n'est autre que le V10 de la Dodge Viper. Un gigantesque moulin culbuté dépassant les 8 litres de cylindrée. Avec sa puissance, la moto est théoriquement capable de dézinguer un avion de chasse au démarrage. 500 chevaux - 71 mkg - une vitesse de pointe supérieure à 500 km/h qui peut être atteinte en 400 m, 0-100 km/h en 2,5 secondes... Des chiffres effrayants qui n'étonnent qu'à moitié tant on reste surpris par la bête. Esthétiquement, la Tomahawk surprend, estomaque, dérange ; c'est un uppercut visuel. En retrouvant ses esprits, on reste interdit : c'est un moteur et des roues, basta. Celles de l'avant sont tenues par des bras articulés de forte section reliés à un châssis monocoque en aluminium. Chacune reçoit une piste de frein périmétrique de 508 mm sur laquelle mordent 2 étriers de 4 pistons. Le freinage arrière est à peine moins impressionnant avec également 2 pistes périmétriques, mais avec un seul étrier par roue. Un tel attirail de 4 disques et 16 pistons n'est pas superflu car l'engin pèse la bagatelle de 680 kgs. Le plus incroyable dans tout ça, c'est que cette moto atypique peut prendre de l'angle. Passé le coté sensationnel, on a affaire à un concept très travaillé qui peut rouler et pas seulement surprendre.
C'est du brutal, je n'ai même plus de mots !
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 9 Jan 2011 - 1:52
2010 Ostoure Concept
Ce n’est qu’un concept, mais maintenant que les plans existent, plus rien n’empêchera "Skynet" de produire secrètement sa première moto pour Terminator. Ce concept "Ostoure" est né dans le cerveau de Mohammad Reza Shojaie (qui est peut-être lui-même télécommandé par Skynet). L’Ostoure ("légende" en Perse) dispose de deux roues motorisées, du support pour casque Bluetooth, d’indicateurs HUD (affichage tête haute), et de plein d’autres choses hypothétiques puisqu’il ne s’agit que d’un design de prototype. Il ne manque plus que 2 mitraillettes de chaque coté de la roue avant et nous voici dans Terminator : Salavation.
"I'll be back" ! ---------------------------------------------------
2010 Snake Road Concept
Imaginez un cobra prêt à attaquer, puis pensez à une moto de course. Maintenant essayez d’imaginer les deux fusionnés et vous obtenez "Snake Road". C’est la moto originale conçue par Bruno Delessu, un designer particulièrement tourné vers les deux roues sortant de l’ordinaire. En effet, après la "Bugatti Stratos", le designer belge suit son bonhomme de chemin dans la conception de motos atypiques. Snake Road est inspiré d’une part par l’Imperial Speeder (ou 74-Z Speeder) de la saga "Star Wars" et d’autre part par l’ouvrage "Cosmic Motor"s du concepteur allemand Daniel Simon. Côté design, la moto affiche une aérodynamique très poussée avec un corps entièrement fabriqué à partir de fibre de verre. Sa forme innovante contraint le pilote à se coucher légèrement vers l’avant. Bien que présentant une allure futuriste, elle garde une touche classique avec un compteur de vitesse traditionnel et au lieu d’utiliser un moteur électrique, elle se contente d’un moteur à combustion classique. Léger, robuste et sûrement avec de nouvelles sensations fortes à la clé, Snake Road répond aux attentes des motards intrépides. En voulant conserver un esprit retro, l’engin se passe de moteur écologique, ce qui n'est pas à la mode aujourd'hui.
A donf, a donf ! On tourne pas dans l'futur...
hoodman
Messages : 5544 Date d'inscription : 14/08/2010 Age : 48 Localisation : south ardèche
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 9 Jan 2011 - 2:14
ça me fait penser à ça:
[img][/img]
la moto de kaneda dans Akira
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 9 Jan 2011 - 8:45
2012 Dodge Viper par VoladoDesign
Cite : ...[Vision de la supercar américaine, Volado Design nous montre une auto dans le parfait prolongement esthétique de la version 2010 mais en lui donnant plus de modernité mais aussi plus de férocité pour effrayer les concurrentes ! Une allure vraiment méchante qui pourrait aisément abriter le V10 8.4 L revu et amélioré par les ingénieurs de Dodge et ceux des marques italiennes. 700 ou 750 chevaux, une sonorité grave venue de nulle part, des phares bleutés, une grande prise d’air telle la gueule ouverte du reptile prêt à mordre, une nuit tombante. Impressionnante, violente et quasi mortelle mais c’est aussi normal pour un serpent venimeux et belliqueux. Une belle proposition pour cette future supercar qui devrait encore faire des ravages parmi les viperophiles mais aussi et surtout chez les viperophobes. Au moins 700 chevaux, de quoi malmener une bonne partie des supercars de la planète !]
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Dim 9 Jan 2011 - 9:41
2009 Dodge Viper Concept-1967 by Rafaël Reston
Et si la Dodge Viper avait été dessinée dans les années 60 ? C'est l'exercice de style auquel c'est livré le designer Rafaël Reston.
Reston se prête au jeu en se mettant en concurrence directe avec la Chevrolet Corvette de l'époque. Il fait des recherches approfondies sur la conception, les matériaux et les techniques de construction des années 60. Les éléments stylistiques du concept incluent de grands projecteurs circulaires, des roues de 15 pouces, des surfaces courbes et des garnitures chromées. Il mélange les époques et les styles, garde le toit incurvé, les ouies latérales, les énormes prises d'air et le siège conducteur presque sur l'essieu arrière. Dans son esprit, le moteur aurait été le 440-Magnum qui a été utilisé dans la Challenger R/T, avec quelques modifications de puissance. À l'intérieur Rafaël imagine beaucoup de chrome, du cuir et de bois d'acajou sur le volant. Rafaël estime que cette Dodge Viper 1967 aurait coûté 4110 $, ce qui en fait une concurrente directe de la Corvette du moment.
Essai plus que réussi !
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 10 Jan 2011 - 2:23
1967 Dodge Concept-Car "Deora" by Harry Bradley & Alexander brothers
Spectaculaire ! ...
Quand le public d'aujourd'hui découvre ce pick-up futuriste à cabine avancée, il est persuadé que c'est un modèle inspiré d'une miniature "Hot Wheels". Mais en fait c'est l'inverse qui c'est passé. Conçu par l'un des designers des premiers dragsters, Harry Bradley, la Deora est construite à la main par de deux des meilleurs constructeurs de customs de tous les temps : les frères Larry et Mike Alexander. Il remporte le Prix de l'année au "1967 Ridler-Détroit-Autorama", est adopté par Chrysler Corporation, et devient l'une de ses voitures d'exposition les plus populaire.
Voici son histoire : Les célèbres frères Larry et Mike Alexander remportèrent un succès considérable avec un Ford Victoria 55 appelée "The Victorian" et un Ford 32 coupé "Silver Sapphire" renommé "Little Deuce Coupé" par Clarence Catallo. Cette auto mythique figure sur la couverture de Hot Rod magazine et sur la couverture de l'album éponyme du groupe les Beach Boys.
En 1964, ils veulent construire une camionnette personnalisée et pressent le talentueux ami, Harry Bradley , à le concevoir. Les frangins ont rencontré Harry quand il était étudiant au "Pratt Institute de New York". Ils suivent sa carrière chez General Motors et comme il n'a apparemment pas de travail de conception en free-lance, il est alors recruté. Dès lors, le plan est simple. Les frères Alexander sont certains que Dodge leur va leur fournir un camion A100 stock à personnaliser une fois qu'ils auront vu les croquis futuristes d’Harry. Si "Chrysler Corporation" ne mord pas, ils essaieront chez "Ford Motor Company", qui vient de présenter son propre Econoline. Des années plus tard Harry Bradley déclara : "Sur les trois micros-cabines existant sur le marché à l'époque, le Dodge était incontestablement le plus laid." Mais Harry à une "vision" décidément avant-gardiste de la forme de base de ce petit camion à cabine avancée. "Ce que je veux, c'est me débarrasser de cet habitacle en forme de cabine-téléphonique et intégrer la partie supérieure au bas. Le camion terminé n'aura pas de portes latérales. "Je ne veux pas des concessions," déclare Bradley. "Nous avons toujours dit à GM de minimiser la ligne". Il insiste sur le fait qu'il a toujours pensé à cette solution comme proposition conceptuelle, plutôt qu'à une simple solution de personnalisation.
Cela pose évidemment un gros problème à Larry et Mike Alexander : Comment le conducteur et le passager peuvent-ils pénétrer à l'intérieur ? Une réponse ingénieuse est d'accéder par la façade. Celle-ci devient un grand panneau de verre à ouverture frontale. Il est fabriqué en utilisant la fenêtre arrière d'un break Ford 1960 donneur. Les frères Alexander aiment le design radical d'Harry. De surprise et d'enthousiasme mêlés, la direction de Chrysler fait don d'un A100, comme un agneau sur l'hôtel du sacrifice. Mike et Larry commencent par sectionner radicalement les montants. Le toit est ressoudé et repose dès lors sur le haut de l'ancienne colonne de direction. La vision originale de Bradley est que l'accès frontal se ferait en une seule pièce articulée sur le bord avant du toit, comme le hayon arrière d'un break moderne. Mais la fragilité des nouveaux montants ne peuvent pas soutenir ce porte-à-faux. Dès lors Mike et Larry conçoivent ingénieusement l'installation d'une porte "Split" pivotant sur un axe central. Il font subir à la section arrière de la voiture donneuse, une Station Ford 1960, une rotation de 180 degrés qui devient le toit de la nouvelle cabine. Ce qui avait été la lunette arrière de la Ford est désormais le nouveau pare-brise de Deora. Les charnières du haut sont contrôlées par un moteur électrique qui a active un bras articulé allégé. Les frangins fabriquent à la main un panneau frontal inférieur qui s'intègre parfaitement entre les phares. Ce panneau devient la partie inférieure de la porte de la cabine. Il est articulé sur le côté droit pour faciliter l'entrée et la sortie. Les croquis futuristes de Bradley accaparent toute l'ingéniosité que les frères Alexandre possèdent. Ils utilisent une Isetta BMW comme source d'inspiration. La colonne de direction stock est remplacée par une jambe à pliage horizontal tourné vers l'avant. Le côté gauche du corps se libère et pivote pour permettre au conducteur d'entrer et sortir. Il s'enclenche lorsque le conducteur est assis. Le volant est un exercice de style en forme de papillon, fabriqué à partir d'un volant d'Oldsmobile et ressemble à une gouverne de profondeur d'avion. Le boîtier de direction lui-même est une version modifiée d'une unité Chevrolet Corvair. Au cours de l'entrée et de la sortie, la colonne de direction s'incline vers l'avant afin que le conducteur puisse passer. Les pédales d'origine de l’A100 sont conservées. Les ingénieurs de Hurst Performance Products élaborent un levier de vitesse sur mesure avec sélecteur au plancher pour la manœuvrer la transmission manuelle d'origine Dodge à trois vitesses.
Les frangins veulent que les occupants soient assis bas. Le côté intérieur du passage de roue avant est modifié de façon à être déplacé vers l'arrière d'environ 15 pouces pour faire place à des sièges baquets. Le moteur est maintenant en saillie dans la benne du pick-up. Mais comme le camion n'a jamais été conçu comme un utilitaire, cela règle le problème. Il n'a jamais envisagé de farcir un gros V-8 à cette chignole. L'exigence d'une ligne épurée ne l'aurait pas toléré. Afin de faciliter le refroidissement, le radiateur est reculé dans la benne, juste avant l'essieu arrière. Deux écopes d'admission d'air frais sont découpées dans les flancs, et un ventilateur électrique est utilisé diriger l'air de refroidissement. Cela signifie que le réservoir de carburant doit être déplacé de son emplacement d'origine vers l'arrière la cabine. La benne elle-même est recouverte d'une capote rigide afin que personne ne puisse soupçonner le tour de magie effectué.
La suspension avant et arrière est modifiée. La hauteur totale du camion est passée d'environ 72 pouces sous forme d'origine, à seulement 57 pouces après modifications - c'est une différence de 15 pouces ! Les sièges baquets profilés se penchent un peu pour accueillir les deux occupants de la Deora. L'habitacle lui-même est garni de cuir plissé. En accord avec la conception atypique de cette voiture, le tableau de bord est transféré sur la porte du côté conducteur, et une console centrale accueille un indicateur de vitesse et le tachymètre.
À l'Autorama 1967 de Détroit, la Deora remporte neuf trophées ainsi que le très convoité prix de l'innovation "Don Ridler". Ce fut un moment émouvant pour Mike et Larry Alexander. Leur père décède dans la matinée du jour de l'installation du show, mais leur mère les convaincs que leur père aurait voulu que Deora soit, quoi qu'il arrive dévoilée.
Une fois la Deora achevée, Chrysler présente l'auto aux côtés de ses propres Concept-Cars où il fait forte impression. Chrysler qui n'a pas participé à la conception reconnaît cette voiture fait faire un bond en avant en matière de design de véhicules de pointe. Aujourd'hui, plus de 40 ans après avoir été créé, la Deora n'est pas stylistiquement dépassée. Il convient de noter que le "mini-camion remarquable" a été conçu à une époque, les crash-tests étaient inconnus, il n'y avait pas de compromis de conception nécessaires pour des raisons de sécurité. La cabine est petite certes, mais deux adultes peuvent s'asseoir confortablement à l'intérieur.
"Chrysler ne semblait comprendre que nous avons utilisé un maximum de pièces Ford pour construire cette voiture." Outre le hayon Ford wagon 1960 et une petite section du toit du break, la lunette arrière a été empruntée à une berline Ford 1960. Et ce n'est pas tout. Les lunettes-feux arrière Mustang 1964 forment l'entourage pour les gaz d'échappement à double conduit latéral. Les feux arrière sont particulièrement habiles. Cachés sous le panneau de plaquage bois qui traverse l'arrière, ils ne sont visibles que quand ils sont éclairés. Vues de derrière, les lumières se reflètent dans une bande d'acier inoxydable poli qui tourne en dessous. Ils ont été fabriqués à partir des clignotants séquentiels d'une Ford Thunderbird. Lorsqu'ils sont activés, les feux clignotent en partant du centre.
Peu de temps après sa sortie, la Deora est devenue l'un des 16 premières voitures "Hot Wheels" modèles offerte aux jeunes de tout le pays. Harry Bradley ayant depuis rejoint Mattel, note que les études d’opinions ont montré que tous les enfants Américains possédaient une miniature "Hot Wheels". "Je ne pense pas que beaucoup de gens aient eu connaissance que le Deora existe réellement" disait-il.
Rod & Custom testa la Deora en Septembre 1967. Murray Spence fût très impressionné : "Notre essai s'est déroulé sans accroc." Déclara-t-il. Larry Alexander savait que la Deora serait capable d'accomplir plus que tout autre camionnette de série.
Après la première année de location achevée, Chrysler est disposé à louer la Deora pour deuxième fois. Ils demandent un nouveau look pour l'année 1968. Il sera repeint en vert "lime Pearl". À la fin de la seconde année, Chrysler ne renouvelle pas son bail. Le Deora est vendu à Al Davis, un amateur de voiture personnalisée. Davis décède en 1970. Son fils, Al Jr., stocke la voiture pendant un certain temps, puis reprend le circuit des spectacles en 1982 et remporte un championnat. En 1998, la Deora retrouve son apparence d'origine. Les Alexander n'ayant pas conservé la formule exacte du nuancier, il est donc estimé que la couleur actuelle est un peu plus "verte" que l'or d'origine. La renaissance de la Deora a séduit de nouveau en 2002 lors du 50e anniversaire de l'Autorama de Detroit. Beaucoup de gens ne pouvaient pas croire ce véhicule a été construit il y a 40 ans.
Une dernière remarque : l'insolite "Deora", nom choisi après l'AMT, les fabricants, ont organisé un concours visant à nommer le véhicule. Le vainqueur est un jeune homme de 13 ans (qui -dyslexique, peut-être- croyait que "dorée" s'écrivait ainsi en espagnol...), rapport à la livrée Or Candy du premier modèle d'exposition. Le modèle réduit AMT échelle 1/25ème de la Deora a été produit à grande échelle, mais ce sont des objets de collection rares aujourd'hui.
J'en avais une moi-même une quand j'étais gosse. Cette pure tuerie m'a toujours fasciné !
A bientôt pour une nouvelle histoire.
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 10 Jan 2011 - 3:53
hoodman07 a écrit:
ça me fait penser à ça:
[img][/img]
la moto de kaneda dans Akira
J'ai tjrs trouvé la moto de Kaneda mega coooool ! certains scoot modernes sont modifiés au Japon pour lui ressembler
sinon le PU DEORA, magnifique c'est clair...quel boulot !...il etait passé dans un Nitro y a qques années... j'etais halluciné.
par contre je deteste, mais alors vraiment....les Beach Boys.... c'est pourrie leur zik...
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 11 Jan 2011 - 2:58
2011 Ferrari F430 Concept by Luca Serafini
La F430 en fin de vie ? Luca Serafini retourne la question dans tous les sens et tente d’apporter une réponse. Ce designer italien étudie avec minutie celle qui pourrait hypothétiquement succéder à la F430. Avec ce qu’il faut de tradition bien cambrée : "J’ai regardé attentivement tous les modèles Ferrari afin de m’en inspirer, et donner ainsi à mon concept un cachet authentique" . Résultat : une ligne toujours aussi aérodynamique pour l’héritière fictive de la F430. Prochaine étape : passer du virtuel ou réel, avec une modélisation réduite au 1/4, avant, peut-être, un appel de Ferrari. Pronto ?
Invité Invité
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 11 Jan 2011 - 3:55
tain j'aime pas les ferrari non plus
à choisir entre celle ci et une pauvre 203 dans son jus... je prendrai la 203. ou alors je prends la ferrari pour la revendre illico pour m'acheter la 203 dans son jus et une autre pour pieces
apache 57
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 11 Jan 2011 - 5:30
wremss a écrit:
tain j'aime pas les ferrari non plus
à choisir entre celle ci et une pauvre 203 dans son jus... je prendrai la 203. ou alors je prends la ferrari pour la revendre illico pour m'acheter la 203 dans son jus et une autre pour pieces
tes con garde le chassi et la meca et echange la coque pour une 203 que tu greffe dessus et tes le roi du monde
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 11 Jan 2011 - 7:27
1954 Corvette Nomad concept
1953 est la première année ou GM affiche des concept-cars en plus de véhicules de production. Les concept-cars sont constitués dessins et de caractéristiques techniques pour êtres utilisés par GM afin de sonder l'opinion publique. Dans le cas de la première Corvette, la réaction du public est si positive que la voiture est en production en 1953. "Comment pouvons-nous être au top ce pour le Motorama de 1954 ?" Se demandent les ingénieurs.
En début des années 1950 le break était devenu un style de carrosserie de base de presque toutes les marques de voitures. Le station-wagon, de nature utilitaire, est conçu à partir des véhicules principalement utilisés pour se rendre à une gare, aller chercher de passagers ou de marchandises, livrer à un client ou une entreprise. En 1950, Ford présente un break haut de gamme 2-porte et l'appelle la "Country-Squire", un nom devenu modèle officiel en 1951. Contrairement à d'autres breaks de la période, le "Country-Squire" est présenté dans le cadre de la classe supérieure Ford, le Custom Deluxe. Chevrolet n'a pas de concurrent direct à proposer face au Country Squire 1953, mais c'est un créneau que Chevrolet ne peut se permettre de céder à son rival.
Pour la gamme 1954, présenté au public à l'automne de 1953, Chevrolet ajoute un break à sa série haut de gamme Bel-Air, le "Bel-Air Townsman". Il s'agit d'un break 4-porte similaire aux wagons 210 et 150 mais avec des améliorations intérieures et extérieures en simili-bois trim. Chevrolet a besoin d'un break 2-portes sportif et a la nécessité de GM de se surpasser après l'introduction l'année précédente de la Corvette 1953. Le génie créateur du légendaire styliste "Harley Earl" s'exprimera avec la "Corvette Nomad concept".
Le Nomad a été l'un des trois concept-cars Corvette présentés dans l'exposition 1954 GM Motorama, les deux autres étant la Corvair et une Corvette avec un toit rigide amovible. Pourquoi un break Corvette ? Aujourd'hui, la Corvette est universellement reconnu comme une voiture sport de classe mondiale, mais en 1953 le caractère de la Corvette n'est pas encore été établi. C'était un concept entièrement nouveau pour une voiture américaine et personne, pas même ceux qui, au sein de GM, étaient sûrs de ce qu'il était ou ce qu'elle devrait être à l'avenir. Avec le concept Nomad break, GM peut explorer les possibilités d'élargir un marché potentiel.
La Corvette Nomad concept est construit sur un châssis modifié de Chevrolet 115-pouces (pas le châssis standard Corvette). Un style de carrosserie sportive 2-porte ayant un toit de conception unique avec des montants inclinés vers l'avant et enveloppant des vitres latérales arrière. La brochure décrit les GM Nomad ainsi: Voici pour la première fois un modèle expérimental combinant le style élégant d'une voiture de sport avec la polyvalence et l'utilité d'un break. La fibre de verre combine le côté sportif et des places assises pour six passagers. La fenêtre arrière à commande électrique se rétracte automatiquement dans le hayon quant il est ouvert, et peut également être commandé par un bouton-poussoir sur le tableau de bord. Le Corvette Nomad concept est équipé d'un moteur 6-cylindres Corvette de 150 chevaux, 235 CID, transmission à 2 vitesses Powerglide.
Le "Corvette Nomad concept" fait ses débuts à l'exposition GM Motorama à New York le 26 janvier 1954 et c'est un succès immédiat. La réaction du public est si positive qu’Harley Earl, chef de la section stylisme de GM, le fait savoir en termes non équivoques : "Obtenez la production Nomad". Compte tenu de la stature de M. Earl's chez GM, la seule réponse acceptable est : "Oui, Monsieur !". Le concept 1954 "Corvette Station Wagon" est effectivement mis en production en 1955 mais sur une autre base et la voiture devient la "Bel-Air-Nomad-Wagon". Conformément à la politique de GM l'unique exemplaire construit sera finalement broyé !
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[...25, pas une de plus pour cette série moyennement limitée! Superior Glass Works, tuner de l’Oregon décide de faire revivre un mythe du transport familial sportif millésime 1954. En 2 portes, la Limited Edition Superior 54 Sport Wagon est un hommage à la Corvette Nomad de cette sainte année. Basée sur une C5 Corvette, le projet reprend l’ossature, la transmission, les freins ainsi que les amortisseurs de la Corvette 1997-2002. Un intérieur est complètement refait pour l’occasion, avec le confort que l’on attend d’une bagnole du 21ème siècle (climatisation, cuir de qualité, sono complète, assistance multimédia et grille-pain). Le projet des américains a pris forme grâce à une "pré-série" équipée du V8 de la C5 LS6. Stylée, la sportive à gros derrière emmène barbecue et planche de surf à plus de 200 km/h.]
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 11 Jan 2011 - 12:46
1938 Phantom Corsair
En 1938 l'Amérique sort de la Grande Dépression, la guerre se profile à l'horizon et la promesse d'un lendemain radieux semble bien loin. La conception populaire de l'époque est le "Streamline-look". Architecture, mobiliers, appareils électroménagers et les voitures, portent cette lisse et fluide philosophie de conception. Mais aucune voiture de n'est élaborée selon une conception véritablement organique de la carrosserie.
H.J.Heinz de Pittsburgh, USA, est le propriétaire de l'empire des condiments Heinz (Ketchup), un homme richissime en centaines de millions de dollars de l'époque, qui sait bien comment ajouter de la sauce à l'ordinaire et profiter de sa liberté financière... Rust Heinz le second fils est le créateur de cette merveille automobile... Sortant de l'université de Yale, avec une spécialisation en architecture navale, Rust Heinz a conçu des bateaux à moteurs profilés révolutionnaires et a couru avec eux ! Il connaît bien évidemment les bonnes personnes pour réaliser de brillantes affaires, en sus d'être l'héritier de l'empire Heinz. Dès la fin des années trente, Rust Heinz né en 1914 est certain qu'il détient la vision de la première supercar révolutionnaire américaine
À Pasadena, Californie, Rust Heinz collabore avec Christian Bohman et Maurice Schwartz, propriétaires de la célèbre carrosserie Bohman&Schwartz, pour concevoir sa voiture de rêve. Bien que sa famille soit peu disposée à financer sa vision automobile de l'avenir, la tante d’Heinz, une fofolle excentrique très riche, est quant à elle, heureuse de payer les factures. En moins d'un an, la vision de Rust Heinz devient une réalité avec la Phantom Corsair, en contrepartie d'un montant de 25.000 $...
Basée sur une Cord Westchester Sedan 1936 équipé d'origine de son moteur Cord V8 289ci suralimenté à 192 chevaux par Granatelli, la carrosserie est conçue dans une soufflerie puis construite par Maurice Schwartz en personne. Ressemblant à un poisson ventouse en format "baleine", la carrosserie Fastback, radicale, incorpore des évents (louvers). Les phares "Woodlites" verticaux de la célèbre "Dupont" sont ici sculptés comme les yeux d'une grenouille en protubérance..., une caractéristique biologique qui se fond prétendument dans la forme principale. Le pare-brise scindé en deux parties est dramatiquement bas tandis que les vitres latérales remontent dans le toit
L'intérieur de la Phantom Corsair offre de la place pour six personnes, quatre à l'avant et deux à l'arrière. Le tableau de bord a une forme insolite en style d'instrumentation aéronautique. Les autres caractéristiques, uniques, incluent les portes à bouton-poussoir automatiques, un contrôle thermostatique de la température, des vitres de sécurité teintées, des pare-chocs hydrauliques et un habillage intérieur dénommé "Anti-crash", car rembourré d'une épaisse couche de liège et de caoutchouc en isolation. Le voyage d'essai inaugural révèle quelques problèmes : les persiennes de la face avant, en lieu et place d'une calandre classique, limitent le refroidissement du moteur Cord-Lycoming de 4,7L qui, de ce fait, surchauffe fréquemment en ville... ou le potentiel de 200km/h ne peut s'exprimer... Des entrées d'air sont alors été découpées sous le pare-chocs avant... et finalement deux radiateurs de Lincoln Zephyr remplacent le radiateur Cord d'origine. Un autre problème apparaît..., les vitres latérales merveilleusement incurvées, le pare brise de la taille d'une trappe de boîte aux lettres et la minuscule vitre arrière... sont trop petits pour êtres utiles à y voir "clair"... Le conducteur téméraire et inconscient ne voit strictement rien lui permettant de circuler normalement... Pour aggraver les choses, aucun rétroviseur n'est installé, les changements de voie et le stationnement s'avèrent dès lors des manœuvres pénibles, voire impossibles ! Et pourtant, strictement rien de tout cela n'importe à son créateur, qui continue d'avancer...
Après avoir tourné dans un film Hollywwodien de 1938 "The Young at Heart" où elle était appelée "Flying Wombat" après l’avoir présenté à la New York World's Fair en 1939 car destinée à être produit en nombre limité pour 12,500 $ (300.000 euros actuels) aucun d'ordres d'achat ne sont venus récompenser Rust Heinz pour sa conception excentrique. Le projet a pris fin en juillet 1939 avec la mort prématurée de Rust Heinz, décédé de ses graves blessures subies dans un accident de la route, avec une autre voiture, il n'avait que 25 ans !.
En 1951, la Phantom Corsair a été acquise par le célèbre humoriste-commédien Herb Shriner, un fervent amateur de voitures qui a décidé de réaménager la voiture, commandant à Albrecht Goertz, designer de la BMW 507, de retravailler la partie avant du véhicule, d'améliorer le refroidissement du moteur, de transformer le pare brise pour augmenter la visibilité... Et, dénaturation ultime, probablement en raison de l'obscurité de la cabine et pour assurer une meilleure ventilation de l'habitacle, le toit a été modifié pour former deux panneaux de toit Targa.
Elle en est sortie exceptionnellement pour participer à trois manifestations majeures du monde des voitures hors normes : pour le festival de Goodwood 2006 (Angleterre), pour le Concours d'Elégance de Peeble Beach 2007... et dernièrement pour le 14e Concours d'Elégance annuel de l'île d'Amelia, en mars 2009...
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 11 Jan 2011 - 15:08
Visions Vintage du futur Part I
Depuis tout jeune je bave devant les illustrations de ce qu'aurait pu-être notre futur. Où sont donc les voitures volantes de l'an 2000 ? Encore une belle arnaque. PFffeeuuuuu !
Dernière édition par Magic-Tonio le Ven 14 Jan 2011 - 15:35, édité 1 fois
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 11 Jan 2011 - 17:35
2010 Peugeot et le design...
Peugeot a pris la bonne habitude de lancer un concours de design international, ouvert à tous, étudiants comme professionnels. Les dernières édition qui ont pour thème la Peugeot du futur de demain de la mort ki déchire sa race, ne manque pas d’intérêt. Mais comme les créateurs ne font que ce qu'ils veulent...
And the winner is... Le retour de toujours la même avec une copine :
Dernière édition par Magic-Tonio le Mer 12 Jan 2011 - 3:09, édité 3 fois
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mer 12 Jan 2011 - 0:05
1989 Roue Orbitale by Franco Sbarro
Franco Sbarro réinvente la roue En 1989, Franco Sbarro a surpris tout le monde en présentant sa plus étonnante invention : la roue orbitale ou roue sans moyeu. L'idée est très simple : les contraintes qui s'opèrent sur une roue se font au niveau du sol, sur la périphérie externe. Une roue sans axe permet de supporter le véhicule au point le plus bas. Le centre de gravité est abaissé pour une meilleure tenue de route.
Deux éléments composent cette roue – une partie tournante comprenant le pneu, une jante en forme de tube épousant la face interne du pneu et un anneau de freinage – une partie fixe qui s'articule sur la bande intérieure du roulement, où viennent se fixer les triangles de liaison, la barre de direction et les pinces de freinage. Pour réaliser cette roue orbitale, il fallait un roulement de très grand diamètre. Franco Sbarro a fait appel à une société d'origine suédoise spécialisée dans les roulements, SKF. Puis, avec Dominique Mottas, Franco Sbarro fonde la société Sbarro Mottas Engineering qui va mettre en place le programme Osmos (Original-Sbarro-Mottas-Orbital-System) qui aboutira à la présentation du coupé Osmos et de trois motos, particulièrement spectaculaires.
Vieux motard que jamais !
2010 Lamborbiker Concept by Flavio Adriani
Le designer Flavio Adriani a mis au point un concept Lamborghini superbikebike méchant. Le Lamborbiker a été inspiré par le célèbre architecte italien de l'automobile Marcello Gandini, ancien chef designer pour Bertone et créateur de plusieurs superbes Lamborghini Countach. Il emploie le Osmos, la révolutionnaire roue sans moyeu orbitale. Le Lamborbiker est assez bizarre, mais esthétiquement captivant.
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mer 12 Jan 2011 - 2:49
1928 "Modern Mechanix & invention" Magazine
"Modern Mechanix & invention" est un magazine américain fondé dans la première moitié du XXe siècle pour rivaliser avec "Popular Science Popular Mechanics". Considéré comme "Le How-To-Do Magazine," Mechanix Illustrated, vise à guider les lecteurs à travers divers projets d'amélioration de l'habitat et des conseils sur les réparations à «construire soi-même (voiture de sport, télescope, hélicoptère, etc.)." Depuis ses débuts en 1928, il est passé par un certain nombre de mutations au fil des ans, étant appelé diversement, Home Mechanix, Mécanique Moderne Inventions, Modern Mechanix et les Inventions, Modern Mechanix et enfin Mechanix Illustrated.
Une caractéristique de longue durée de Mechanix Illustrated a été "Mimi", une femme jeune et bien faite, vêtue de salopettes avec des bandes verticales bleues et blanches, et au début des années soixante, une casquette de mécanicien de chemin de fer. La pin-up était debout, assise, couchée sur le nouveau produit du mois.
Les rayures ça aminchi. cf. Obélix
ERIC pays basque
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mer 12 Jan 2011 - 4:33
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mer 12 Jan 2011 - 4:48
2011 Alsacorp Chrome FX
La peinture qui imite parfaitement l'aspect du chrome existe ! C'est un procedé basée sur l’eau comprenant 4 pistolets speciaux qui, appliqués a tour de role, imitent à la perfection l'aspect du chrome, c'est assez étonnant ! Difficile a dire si ce que l'on voit est du chrome ou de la "peinture".
Cite : ...[ChromeFXtm est une procédure basée sur l’eau, sans métaux toxiques, la rendant bien plus sûre que les procédures hautement toxiques de chromage traditionnel. Non seulement c’est plus sûr pour l’environnement et les employés, mais les opérations de nettoyage sont également considérablement moins chères. - ChromeFxtm est appliquée en utilisant des vaporisateurs, juste comme pour la peinture. Des plus petites cabines de peinture à vaporisation aux grandes chaînes de production ; n’importe qui un peu familier avec les opérations de vaporisation de couleur, vous dira que ChromeFXtm est facile à installer et à utiliser lors des opérations de finition usuelles. - Plastique, mousse polyuréthane, métal, bois, fibre de verre, mousse Styro, verre, Gypsum, céramique, etc. … La liste des substrats utilisables avec ChromeFXtm est très expansive. - En complément au look chromé traditionnel, une large gamme d’options pour les couleurs de peinture métallisée et pour les finitions, est disponible. ChromeFXtm produira les duplications les plus réussies du vrai or, du bronze ou du cuivre, disponibles sur le marché d’aujourd’hui. Des effets spéciaux tels que « acier d’armes & antiquité » sont également fournissables.]