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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 17 Jan 2011 - 15:53
RL
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Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Lun 17 Jan 2011 - 16:35
Virgil Exner 1909 - 1973 The "Forward Look" (Regard vers l'avenir)
Designer automobile pour Studebaker et Chrysler, entre autres. Il est célèbre pour son projet "Forward Look" (Regard vers l'avenir) sur le design de 1955, des Chrysler 1957 et 1961 et son goût des ailerons sur les voitures pour des raisons esthétiques et aérodynamiques.
Virgile montre un vif intérêt pour l'art et l'automobile. Il étudie l'art à l'Université de Notre Dame dans l'Indiana en 1928, mais abandonne après deux ans en raison du manque de fonds. Il prend un emploi comme aide dans un studio d’art spécialisé dans la publicité. En 1938, Virgil Exner dit "Ex", est à la tête du studio de conception interne de "Raymond-Loewy-Associates" entièrement dédié à Studebaker.
Il travaille sur les voitures et les véhicules militaires avant, et pendant la Seconde Guerre mondiale. Après guerre, sa première tâche est de finaliser le tout nouveau "Studebaker-Champion-1939". Un trait distinctif est une grille horizontale en forme de papillon avec les phares intégrés dans les ailes. Début 1944, il est congédié par Loewy et est directement embauché par Studebaker à South Bend, Indiana. Au printemps de 1944, l'équipe de conception d'Ex commence à travailler sur la Studebaker d'après-guerre. Une douce courbe avec un pare-brise fortement incurvé. Les ailes avant font partie intégrante du flanc, ce qui souligne la grille en pleine largeur. Elle sortira en 1947. Il y a débat, mais beaucoup estiment que Virgile est le principal concepteur du coupé très acclamé Studebaker Starlight 1947, bien que Raymond Loewy ait obtenu les palmes pour la conception de la voiture.
Sa première vraie œuvre de conception est pour Général Motors, où il est embauché en 1945 comme chef de studio au bureau de style d’Harley Earl. Lorsque Exner rejoint Chrysler, le corps des voitures est façonné par les ingénieurs au lieu des designers. Exner se bat, et obtient le contrôle du processus de conception, y compris les prototypes et les modèles d'argile utilisés pour créer l'outillage de production.
En 1949, Exner établi un partenariat avec Cliff Voss et Maury Baldwin. Là, il travaille également avec Luigi "Gigi" Segre, l'italien de chez "Carrozzeria-Ghia" en Italie. Il a créé le concept Dodge Firearrow construit par Ghia. Les hommes créent un lien personnel fort, qui contribue à relier les entreprises par une étroite collaboration tout au long des années 1950. Cette alliance produit les modèles Chrysler-Ghia, comme l'Aventurer 1952, la Chrysler K-310, ainsi que les modèles élégance de Chrysler et DeSoto.
Le premier dessin d'Ex est la Phaéton parade suivie par la Chrysler K-310, avec un travail de peinture bi-tons, des roues à rayons métalliques logés dans de larges passages de roues arrondis, une fausse roue de secours sur le coffre, et feu arrière chromés rapportés. Le style Chrysler 1955 Imperial reprend les éléments de design de la voiture de parade et de la K-310. La Chrysler 300C a un impact durable sur le design des autos à Detroit. Ces conceptions fines contribuent à créer son fameux «Forward Look» (Regard vers l'avenir).
L'Impériale 1957 s'inspire de l'avion Lockheed P-38 Lightning. Harley Earl crée de petites «ailerons» sur les ailes arrière des modèles Cadillac 1948. Exner a vu le détail de la conception (également en cours d'expérimentation par certains fabricants italiens) et la fait sienne en élargissant les ailerons mais en les rendant plus visible. Exner croit dans les avantages aérodynamiques des ailettes fais des essais en soufflerie à l'Université du Michigan. (En fait, il aime surtout les effets visuels sur l'auto.). Exner son équipe reçoivent la médaille d'or de l'"Industrial Designers Institut". Les campagnes de publicité de 1957 chantent : "Tout à coup, c'est 1960 !"
Dans les années 60, Exner crée le style Valiant comprenant un long capot avant et un arrière court, sur les flancs des chromes découlent de l'aile avant au bord des feux arrière, des passages de roues ouverts. Une méprise de la haute direction de Chrysler Corporation contraint à réduire la taille des Plymouth et Dodge 1962. Force Exner à revoir ses plans et à adapter un nouveau style très tard dans le processus de production. Ce changement, associé des problèmes de qualité, réduit l'attrait des voitures et provoque une baisse significative des ventes. Exner devient bouc émissaire, et est remplacé en tant que vice-président du style à l'automne 1961. Il est autorisé à conserver une position en tant que consultant pour qu'il puisse prendre sa retraite avec pension à l'âge de 55 ans. Il est remplacé par Elwood Engel.
Mais il a rebondi et avec son fils Virgile Jr, ils montent une agence de design industriel en 1962 : Buehler Turbocraft Division à Indianapolis. Gearworks commande à la société le développement d'une gamme complète de bateaux de pêche, runabouts de sport, et yachts mesurant jusqu'à 28 pieds.
En 1963, Esquire publie des dessins d'Exner pour ce qui doit devenir le "renouveau automobile." Le néo-classique attire son attention sur Duesenberg, Mercer, Packard. C'est la genèse de la Stutz Blackhawk 1970 produit par Stutz Motor Cars USA. La nouvelle société Stutz produira différents modèles. Il décède en 1973.
Sacré bonhomme encore. La 300 me fait craquer !
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 18 Jan 2011 - 0:30
2011 Captain America Le film
Les photographies ont été prises à Angleterre, durant le tournage d'une scène de poursuite entre Captain America et des agents de l' H.Y.D.R.A. On peut y voir un cascadeur portant le costume du super-héros, des motos retro-futuristes (faut croire que ça existe) et une magnifique voiture comme il s'en faisait dans les années 1940.
Le scénario de Captain America : The First Avenger est signé par Christopher Markus et Stephen McFeely. Le film est par réalisé par Joe Johnston et interprété par Hugo Weaving, Sebastian Stan, Hayley Atwell, Toby Jones, Samuel L. Jackson, Dominic Cooper, Tommy Lee Jones et Chris Evans, sortira aux Etats-Unis le 22 juillet 2011.
Très peu d'images sur cette super car néo-rétro-futuriste.
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 18 Jan 2011 - 1:52
2011 Le design sonore des voitures électriques
Simuler le bruit du moteur sur les voitures électriques. Destiné à prévenir une escalade d'accidents de circulation en milieu urbain lorsque les voitures électriques (voire les simples hybrides circulant en mode tout électrique) se feront de plus en plus courantes dans nos villes.
Une étude de l'Université de Riverside, en Californie, démontre en effet que des piétons dont on avait préalablement bandé les yeux pouvaient entrendre arriver à 8,5 mètres une voiture classique, contre seulement 2 mètres pour une Toyota Prius ! Les engins électriques tels que les chariots à bagages dans les gares et les aéroports sont pourvus d'avertisseurs sonores dont leurs chauffeurs usent et abusent par nécessité. Difficile d'imaginer un tel concert de Klaxon dans nos villes... Aussi Lotus Engineering a-t-il imaginé installer à l'avant de la voiture un haut-parleur émettant un son dont la tonalité et la fréquence permettent à l'oreille humaine de mesurer à la fois la vitesse et l'éloignement de la voiture. Lotus Engineering promet un son en tous points comparables à celui d'un moteur thermique. Les technologies d’acoustique active développées ces dernières années présentent aujourd’hui quelques applications. Elles permettent par exemple de modifier le son d’un moteur selon les conditions momentanées et ainsi offrir au conducteur des sensations d’un véhicule dynamique, ou alternativement plus discret.
Moi, je mets des cartes plastiques dans les rayons de mon vélo !
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 18 Jan 2011 - 5:01
2011 Coqueline Courrèges créatrice de véhicules électriques
Elle est avant tout connue pour la maison de couture à la tête de laquelle elle a succédé en 1996 à son mari, André Courrèges. Ce que l’on sait moins, c’est que la création de transports écologiques lui tient aussi à cœur. C’est ainsi que Coqueline Courrèges a présenté en 2002 sa première voiture électrique, la Bulle. En 2004, elle crée un second véhicule, la EXE, annoncé avec plus de 400 km d’autonomie. Puis en 2006, la Zooop, qui fera l’objet de nombreux reportages, car annoncée avec une autonomie de 450 km et une vitesse de pointe de 180 km/h. Une vraie voiture, mais électrique.
Avec la Zooop, Coqueline Courrèges a voulu élaborer un moyen de transport léger, original, futuriste, rapide et respectueux de l'environnement. Longueur de 2.78 m, une largeur de 1.89 m, une hauteur de 1.35 m et un poids de 690 kg ! Ce véhicule pas comme les autres est doté d'un moteur de 200 ch (150 kW) et d'une batterie au lithium-polymère d'une capacité de 70 A/h, avec une tension de 370V, qui pèse environ 100 kg. La boîte de vitesses assure une transmission directe et sa vitesse de pointe est de 180 km/h. Sa forme aérodynamique est un avantage de taille ! La Zooop bénéficie d'une autonomie de 450 km. Elle démarre au quart de tour et fait mieux qu'une Ferrari ou qu'une Porsche ! Elle freine aussi très rapidement ! Elle a été exposée lors du Challenge Bibendum organisé par Michelin en juin 2006 à Paris. Elle allie technologies écologiques, design créatif, sécurité et performances. C'est ce que nous attendons tous actuellement d'une voiture !
L'EXE est équipée d'un moteur électrique de quelques 50 kg, compact, qui est implanté à l'avant de l'auto. Ce qui est très volumineux autour de lui, c'est l'électronique de gestion, pour lui, mais aussi pour les batteries. Il s'agit de Lithium-Ion, d'une capacité de 149 A/h à la tension de 370 V, et elles sont idéalement situées dans le soubassement de l'auto. Elles ont donc un effet stabilisateur, en contribuant à donner à l'auto un centre de gravité très bas. Pour le reste du développement, partant du principe que la clé de bonnes performances, c'est la légèreté, la voiture est d'une simplicité affolante, ou affriolante... Parce qu'avec une masse tout juste inférieure à la tonne, l'EXE va de 0 à 100 km/h en 6.2 secondes ! Exactement le temps d'une Porsche Boxster. Et ce ne s'arrête pas là, l'EXE monte à 160 km/h.
"J'ai fait la Bulle en premier et je lui ai changé trois fois de mécanique ! Au début, elle était équipée de batteries au plomb, puis je suis passé au nickel-cadmium et enfin, je l'ai dotée plus tard d'une batterie au lithium. Mais j'ai laissé la Bulle de côté un certain temps pour attaquer la XE, une traction qui embarque 300 kg de lithium-ion. C'est une voiture électronique avec une technologie très puissante et très autonome. Elle peut en effet parcourir jusqu'à 450km. Sa vitesse de pointe est de 180 km/h. La XE est dépourvue de carrosserie pour bien montrer que je ne m'occupe que des énergies. Ma dernière création c'est la Zooop, une propulsion animée par une batterie au lithium-polymère qui pèse environ 200 kg de moins que celle de la XE. Le poids, c'est l'ennemi numéro 1 de toutes sortes d'énergies". "La Zooop s'appelle ainsi parce qu'elle va très vite ! Vous ne la voyez pas, elle est comme l'éclair, il n'y a rien dedans" ! Les gens aiment la puissance. Et la Zooop est la plus rapide des trois voitures que j'ai conçue. Elle bat même les Porsche et les Ferrari au démarrage ! Mais toutes les voitures électrique pourront faire aussi bien car cette technologie est beaucoup plus performante que les moteurs à explosion. Quand vous appuyez sur l'accélérateur, elle file à toute allure et, au même titre, quand vous levez le pied, elle freine très vite. Je n'ai même pas besoin de la pédale de frein ! C'est la vraie sécurité cette rapidité dans les commandes. En accélération ça vous permet de doubler et au freinage d'éviter un obstacle. C'est à dire que je peux doubler et freiner très rapidement, donc c'est l'accélération en directe. C'est ça le plus merveilleux"...
Elle a la pêche et les moyens. Cool !
Magic-Tonio
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Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 18 Jan 2011 - 18:24
Raymond Loewy 1893-1986
Père du design industriel – MAYA (Most Advanced Yet Accepted) le Streamline
[Le "streamline" (ou streamlining) signifie littéralement "cours du ruisseau" et désigne un mouvement de design américain des années 30, qui s'inspire de l'aérodynamisme de la goutte d'eau. Ce mouvement américain se fait connaître dans le reste du monde grâce à deux expositions mondiales : "Century express" et l'exposition universelle à New-York en 1939, sur un thème résolument moderne : "Le Monde de Demain". Le mouvement rayonne alors jusque dans les années 1950.]
Au lendemain de la crise de 1929, les industriels américains prennent conscience de l'importance de l'esthétique dans le succès commercial des produits de grande consommation. Les premières grandes agences d'esthétique industrielle voient le jour. Elles proposent au grand public des objets quotidiens inspirés des formes aérodynamiques des dernières merveilles technologiques - voitures, trains, bateaux, avions. C'est le Streamline, dont les lignes fluides et lisses coïncident avec la généralisation des techniques d'emboutissage de la tôle d'acier et du moulage "en coquille" d'alliages d'aluminium ou de matériaux de synthèse, comme la Bakélite. Le design gagne ensuite le monde du travail : le mobilier veut traduire l'esprit d'innovation de l'entreprise. Raymond Loewy, Donald Deskey, Henry Dreyfuss, Norman Bel Geddes, Walter Norwin Teague en sont les initiateurs.
Raymond Loewy est un designer et graphiste franco-américain né en 1893 à Paris. Il commence à travailler très jeune. À 15 ans, après de brillantes études au lycée Chaptal à Paris il remporte en 1908 la Coupe aéronautique "Gordon Bennett" avec un modèle d’avion, "l’Ayrel", qu’il réussit à vendre un an plus tard. "L’Ayrel" lui permet d’être décoré de la Légion d’honneur puisqu’il est utilisé par l’armée française durant la Première Guerre mondiale. En 1919 il décide de tenter sa chance aux Etats-Unis. Il travaille à New York en tant qu’étalagiste pour de prestigieux établissements comme, par exemple, "Macy’s" puis en qualité d’illustrateur de mode pour des magazines non moins illustre, "Vogue" ou encore "Harper’s Bazaar".
En 1920 il devient le directeur artistique de Westinghouse. En 1930, il crée l’agence de design "Raymond Loewy" et se lance pour la première fois dans le design industriel en modernisant la machine à dupliquer, le cyclostyle, conçue par David Gestetner.
Pendant plus de vingt ans, il crée des logos et divers objets de la vie courante pour de grandes marques comme Shell, Coca Cola, Greyhound Lines, Studebaker, Sears etc. C’est à lui que l’on doit le look du réfrigérateur coldspot qui verra grâce à lui ses ventes grimper de 60 000 à 275 000 modèles en 1934 ! En 1940, il dessine le paquet de cigarettes Lucky Strike deux ans après être devenu citoyen américain. Il a alors de plus en plus de clients et de commandes, c’est pourquoi il s’entoure d’associés pour agrandir son agence qui devient la "Raymond-Loewy-Associates" en 1944 et emploie près 150 personnes.
Studebaker, ravi de travailler avec lui depuis de nombreuses années lui commande d’autres réalisations comme, la Studebaker Champion 47, la Studebaker Commander 53 ainsi que la Studebaker Avanti.
À la fin des années 1950, Studebaker est en sérieuse difficulté. Sherwood Egbert le président de Studebaker est engagé pour restuctrurer l'entreprise. Dans ses premières discussions avec le conseil , il propose une voiture radicalement nouvelle. Lors d'un voyage, pendant une escale, il achète des magazines de voiture et, quelque part entre Omaha et Denver, il commence à esquisser des idées.
Le 9 Mars 1961, il demande à Raymond Loewy de concevoir une nouvelle voiture pour Studebaker.
En dix jours Raymond Loewy, John Ebstein, Thomas Kellogg et Robert Andrews travaillent dans une maison louée à Palm Springs. Ils font un modèle en argile à l'échelle1/8ème. Le 2 avril, Egbert s'envole pour Palm Springs pour voir le modèle final en argile et les plans définitifs. Avec seulement quelques modifications mineures, ils baptisent la nouvelle voiture avec une boisson gazeuse, et disent : "Let's go !" Le modèle à l'échelle est envoyé à South Bend Indiana où Robert Doehler et l'équipe stylisme de Studebaker travaillent. La conception à deux places devient quatre places. Les feux arrière sont modifiés pour les rendre plus faciles à produire, et les quatre phares sont modifiés pour un phare unique afin de réduire les coûts. Le 27 avril, l'argile grandeur nature est terminée.
L'Avanti a été la première voiture américaine à freins à disque. Il a utilisé des unités Bendix Fabriqué sous licence de Dunlop, les mêmes freins que Jaguar avait été utilisé pendant des années. Le moteur de la ligne 289 Studebaker ne fait que 225 chevaux. Il est réglé pour délivrer 240 chevaux. Heureusement, Studebaker vient d'acquérir Paxton, et avec elle un compresseur centrifuge à entraînement par courroie bon pour 300 chevaux et Andy Granatelli président de Paxton, a quelques idées sur la façon de promouvoir l'image de la performance de l'Avanti. Le prototype est prêt en moins d'un an et est inauguré le 26 avril 1962.
Malgré sa brève carrière (de 1962 à 1964) due à la mauvaise santé financière de la marque (Studebaker disparaît en 1966), son design a durablement marqué les esprits. Les lignes sont avant-gardistes pour une Américaine de 1962. Les stars ne s'y sont pas trompées : Frank Sinatra, Ricky Nelson, Shirley Bassey, Ian Flemming en ont possédé une.
Il est également à l’origine de plusieurs locomotives pour le chemin de fer de Pennsylvanie (notamment la K4s, S1, T1 et la GG1) Désireux de renouer avec ses racines françaises, il retourne en France et crée "la Compagnie de l’esthétique industrielle" en 1953, qui comptera 10 ans après 250 collaborateurs. C’est sous cette entité qu’il donne naissance aux logos des marques Lu en 1957, Coop, L’Oréal, Monoprix et Newman en 1969 qui a pour originalité de pouvoir se lire à l’endroit comme à l’envers.
Dans le secteur de l’aviation, il est à l’origine du design de l’Air Force One, à la demande du président J.F. Kennedy. En 1976 il réalise l’agencement intérieur du Concorde et de ses plateau-repas sous l’autorité d’Air France et celui de la station spatiale Skylab pour la NASA. Les Etats-Unis lui doivent également de design des logos BP, Baldwin Locomotive Works locomotives diesel et du premier timbre d’hommage produit par la poste américaine, le "cinq cents Kennedy".
Convaincu que "La laideur se vend mal", titre de l’un de ses ouvrages, il comprend très tôt que la fabrication industrielle de grande série se doit de respecter les consommateurs. L'industrie doit délivrer des produits agréables à regarder et à utiliser, bref modernes et avant-gardistes. C’est son fameux principe résumé dans le sigle MAYA (Most Advanced Yet Accepted). Les objets se doivent d’être pensé en situation. Son credo est la simplification des formes des lignes fluides et aérodynamiques, des courbes, féminines et en mouvement, qu’il applique à sa production. Il en est ainsi de sa locomotive qu’il représente lancée à grande vitesse et de ses automobiles (Huppmobile, Studebaker et Avanti), engins ailés prenant leur envol. Raymond Loewy, plus qu’aucun autre, donné au design ses lettres de noblesses. Parce qu’il a compris que la production industrielle de masse se doit d’en passer par sa simplicité, la fonctionnalité, le confort et la beauté, il marque de son empreinte des générations de designer dont la fonction s’est développée et est devenue indispensable à toute production.
Malgré le succès de ses nombreuses réalisations, beaucoup critiquent Raymond Loewy. En effet, on l’accuse de profiter seul du triomphe de plusieurs œuvres ou projets qu’il n'a qu’en partie réalisée. Il lui arrive de ne se contenter que d’ajouter sa marque à des ouvrages réalisés par d’autres. Bon exemple avec le dessin de la locomotive électrique GG1 dont la forme avait déjà été imaginée par le PRR et ses représentants. Il en modifie simplement l’apparence avec des soudures arrondies et non rivetée, et lui additionne cinq bandes décoratives transformant alors un projet banal en un classique du genre. Les portes inclinées de 15° du métro new-yorkais lui valent de nombreuses critiques pour "manque de fonctionnalité", néanmoins Raymond Loewy laisse des traces indélébiles dans le paysage industriel mondial. Il décède en 1986 à Monaco.
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La maison de Palm Springs, Californie. La Maison Oasis de Raymond Loewy, dans le désert à Palm Springs Californie, est conçue par Albert Frey dans le milieu des années 50. Effrontément moderne pour l'époque, La maison est construite pour 60.000 $, elle a deux chambres, un coin cuisine et un bloc-piscine bordée qui se jette dans la salle de séjour. C'est un château pour le roi de la conception moderne, de toute évidence un symbole de la décadence de l'élite du monde du design. C'est à partir de cet endroit que Raymond Loewy dit avoir puisé l'inspiration de ses nombreuses créations.
Freelance Parallèlement à son travail pour Studebaker, Raymond Loewy a également dessiné des voitures à son propre compte, transformations de modèles existants. Il en est ainsi de la BMW 507 coupé, réalisé par Pichon & Parat en 1957. Ou encore la Lancia Loraymo de 1959.
Voiture personnelle Le Cadillac Coupé de Ville 1959 présenté ici est sa voiture personnelle de 1959 à 1970. Il l'achète neuve et la livre à son carrossier Pichon-Parat de Sens en France où il la transforme en ce coupé élégant et puis la présente au Salon de l'auto de Paris en 1959. Il est utilisé par Loewy et sa famille en Europe, puis l'expédié vers les États, où il passe du temps entre New York et Palm Springs, Californie. En 1970, il le vend à voisin.
Laurence Loewy sa fille écrit : "Papa aimait son 59 personnalisé, Il détestait les ailerons monstrueux ainsi que la calandre d'origine... Pichon et Parat de Sens en France étaient ses carrossiers pour la 59 Caddy. En 57 ils ont construit la célèbre BMW 507. C'était un petit magasin. Papa aimait mettre la main à la pâte pour obtenir ce qu'il voulait. Je me souviens d'avoir visité le magasin avec maman et papa ... Le regarder prendre un chalumeau pour découper la calandre chromée. Il a commencé avec les ailerons géants et ne s'est pas arrêté ! La Caddy démontre que la simplicité et l'élégance peuvent êtres combinés dans une grosse voiture. Avec l'air conditionné c'est une excellente auto pour voyager en Europe avec maman et papa. Comme beaucoup de créations de papa, les gens s'arrêtaient pour un clin d'œil à notre voiture avec des sourires d'approbation. Mon père a vendu la Caddy 59 à un ami en Californie du Sud. Elle lui appartient encore. "
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Après cette période, la dynamique semble s'essouffler, mais elle reprend de la vigueur depuis une vingtaine d'années, et l’on peut aujourd'hui constater que le graphisme issu du streamlining est omniprésent. D'autant plus que les nombreux nouveaux matériaux ne font que multiplier les possibilités de création (caoutchouc, polyuréthane, contreplaqué, plastiques sous-toutes ses formes, etc.).
Encore un allumé du chalumeau !
Dernière édition par Magic-Tonio le Ven 21 Jan 2011 - 2:03, édité 1 fois
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 18 Jan 2011 - 18:58
On a trouvé notre documentaliste les gars!
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Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mar 18 Jan 2011 - 22:51
°ARTMAN° a écrit:
On a trouvé notre documentaliste les gars!
Mé heuuuuu... C'est Pyroman ka commencé m'dame !
pyroman
Messages : 5820 Date d'inscription : 06/07/2008 Age : 58 Localisation : 92
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Mer 19 Jan 2011 - 15:14
je n'ai rien commencé mais simplement étonné de par ton post que tu ne parle plus en amont de ce désigner avant gardiste
tres bon sujet ,
niko
Messages : 10007 Date d'inscription : 17/11/2007 Age : 60 Localisation : Carcassonne
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 20 Jan 2011 - 0:52
oui, mais pourquoi ça ressemble à une cuvette de chiottes? pourquoi ça n'a pas l'allure d'une auto? ça me ferait chier de rouler là dedans...
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 20 Jan 2011 - 2:40
Je sais bien, il devait être constipé ce jour là !
Invité Invité
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 20 Jan 2011 - 3:37
La pauvre Cadillac , la face avant est assez horrible quand même (et pourtant dieu seul sait si j'aime les design excessifs, la ligne du profil ressemble un peu au Dodge début sixties. Et la Lancia c'est une autre calamité la face avant est moche de chez moche, avec un arrière qui ressemble à ses Avanti. C'est dingue je ne connaissait de lui que les Studebakers, son bus Greyhound, son train, le paquet de Lucky Strike, les distributeurs Coca et son frigo qui sont quand même fabuleux. Je comprend mieux pourquoi dans les rétrospectives sur Loewy ont parle pas de sa Cadillac et de sa Lancia.
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Jeu 20 Jan 2011 - 3:48
C'est tout le paradoxe du gazier. Mon avis perso, c'est qu'il avait effectivement des gouts de chiotte, mais que son équipe arrivait à rattraper ses bouses.
C'est pour ça qu'il y a tant de polémique autour de son nom. Je travaille depuis longtemps dans le graphisme, et des comme lui, j'en connais beaucoup.
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Ven 21 Jan 2011 - 1:42
2008 Scion Hako Coupé Concept
Scion est une branche américaine de Toyota. Cette marque, qui n'est pas distribuée en Europe, s'est fait une spécialité d'assouvir les désirs des clientèles jeunes aux Etats-Unis, mais aussi au Japon, directement sous la bannière Toyota. Coupé riche en originalités, à la limite de la caricature style BD. Son design extérieur interpelle au premier coup d'œil, notamment ce pare-brise vertical et ce toit tronqué, qui donne au dessus du véhicule un côté rectangulaire aussi prononcé qu'inhabituel. Le tout associé à une calandre carrée, des ailes surdimensionnées et une vitre qui entoure l'habitacle pour se prolonger jusqu'à l'arrière.
Cite : ...[UN ETRANGE CUBE ORANGE. Un résultat qui pousse le concept de la voiture cubique (« box » en version originale) à son paroxysme. Le contraste entre les phares étirés et des feux anti-brouillard ronds ne manque pas non plus de surprendre. La couleur orange vif finit de placer le véhicule parmi la catégorie des insolites.Du côté du design intérieur, le concept innove également avec un habitacle « orange métallique » inspiré de l'univers des jeux vidéo, notamment au niveau du tableau de bord et du volant, futuristes, ou encore du levier de vitesses semblable à un joystick. Un modèle qui s'adresse donc à un public jeune. Logique pour une division spécialement lancée outre-Atlantique par Toyota pour satisfaire une clientèle dynamique et sensible aux évolutions de la mode et aux dernières tendances côté design. Scion a d'ailleurs assuré avoir « écouté attentivement les jeunes Américains et Japonais d'aujourd'hui » avant d'entamer le processus de fabrication de ce véhicule censé livrer les grandes lignes du futur modèle de série, qui remplacera l'actuel coupé tC de la marque. UN HOT ROD A LA JAPONAISE ? Les dimensions du Hako ne sont pas en reste : 3 mètres 70 de long, 1 mètre 88 de large et 1 mètre 66 de haut, pour des roues de 18 pouces, la filiale de Toyota a voulu voir les choses en grand ! Le pari de Scion étonne franchement, surtout au regard de leurs précédentes livrées. Les lignes rectangulaires ont toujours constitué la marque de fabrique de la firme, notamment sur le xB, précurseur de cette tendance « cubique », mais le rapprochement fait avec le style Hot Rod sur ce Hako devrait consacrer un peu plus encore la marque outre-Atlantique, au risque de décontenancer la jeunesse nipponne, même si un système de téléchargement de musiques Bluetooth intégré pourrait servir à contenter tout le monde. Cette « vision globale dynamique de la jeunesse d'aujourd'hui », comme l'indique le constructeur dans son communiqué, n'a en tous les cas aucune chance d'arriver sur un marché européen encore trop réfractaire à de telles tentatives. Il faut dire qu'en décrivant le Hako comme une « boîte sportive », la communication « made in Scion » n'est pas vraiment aguicheuse. Reste à voir si la future Nissan Cube saura faire apprécier sa géométrie particulière au marché européen (après l'originale Materia de Daihatsu), auquel cas le Vieux Continent pourrait peut-être voir débarquer Scion plus vite qu'imaginé.]
Magic-Tonio
Messages : 9488 Date d'inscription : 23/12/2010 Age : 61
Sujet: Re: DÉLIRES DE DESIGNERS... Ven 21 Jan 2011 - 2:48
2011 Rolls-Royce Apparition Concept par Jeremy Westerlund
Quel concept ! Dessiné par Jeremy Westerlund, le jeune homme fait avec l’Apparition « du très neuf avec du vieux ». C’est plus qu’une apparition, c’est un présage.
Cite : ...[Tout est une question de proportion dans la vie. De compromis et d’engagement parfois. Ici, de loin comme de près, Jermey Westerlund brouille les pistes en façonnant ce concept. En effet, l’étudiant bouscule les idées automobiles en imaginant une Rolls du future basée sur les très anciennes calèches de l’ancien temps. Comment procède t- il ? Le designer opte pour exposer le pilote à toutes les intempéries et contraintes du régime cabriolet alors que les nombreux occupants sont enfermés dans le carrosse. Dimension estimée : 7m !]